MOBILISATION GENERALE – REVISION PLU St Vulbas

Après l’audience en appel à la Cour administrative de Lyon entre EDF et la société Roozen, suite à l’annulation du permis de construire du centre de stockage de déchets nucléaires ICEDA qui se construisait sur le site nucléaire de Bugey à Saint Vulbas, EDF attaque sur un autre front : faire modifier le PLU de la commune de Saint Vulbas (pour pouvoir rapidement poser un nouveau permis de construire et reprendre les travaux de construction).

C’est une procédure qui est lancée puisqu’une enquête publique s’ouvre du 18 juin au 20 juillet 2012, pour le projet de révision simplifiée n°2 du PLU de Saint Vulbas (avis ci-joint) nécessaire à l’évolution des installations et la réalisation de nouvelles constructions en lien avec la production d’énergie, à l’intérieur de la zone UX de la commune de Saint Vulbas.

Il faut donc se mobiliser et si possible être nombreuses et nombreux à la réunion d’information prévue ce vendredi 8 juin à 18h30 à St Vulbas au Centre International de Rencontres, salle bleue.

Si la modification du PLU n’est pas acceptée, grâce à la forte mobilisation que nous pourrons créer, le projet ICEDA ne pourra pas être achevé et il n’y aura pas des déchets nucléaires de toute la France stockés pendant 50 ans et plus à Saint Vulbas.


Article Le Dauphiné 14/02/2012

Il s’appelle Iceda pour “Installation de Conditionnement et d’Entreposage des Déchets Activés” et sa construction est déjà bien avancée sur le site de la centrale du Bugey. Même si, pour l’heure, le chantier est à l’arrêt à la suite d’une décision du tribunal administratif de Lyon : saisie par un horticulteur riverain du site nucléaire, la juridiction a annulé le permis de construire d’Iceda.

Mais pour les associations locales opposées à ce projet (dont fait partie l’AHDE, Association hiéroise de la défense de l’environnement), il ne s’agit que d’un répit. La réunion publique qu’elles organisaient mardi soir avait pour but d’informer les habitants riverains du site EDF sur ce qu’est Iceda et sur les raisons qui fondent leurs inquiétudes. Pour en parler, Roland Desbordes, président de la Criirad, la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité, association indépendante des pouvoirs publics et d’EDF, initiée après la catastrophe de Tchernobyl.

Iceda, c’est quoi ?

Cette installation doit accueillir, d’ici fin 2013-début 2014, une partie des déchets issus des neuf réacteurs EDF (dont Bugey 1) en cours de déconstruction. Ces déchets ont ensuite vocation à être évacués vers le centre de stockage définitif de l’Andra (Agence nationale pour la Gestion des Déchets Radioactifs) qui, selon la loi, doit être ouvert à l’horizon 2025.

Pourquoi s’y opposer

o Les rejets radioactifs. Pour Roland Desbordes, les seuils autorisés en France datent de plus de trente ans et fixent des limites de rejets très élevées. Pour la Criirad, les arrêtés ministériels ressemblent plus à « des permis de polluer qu’à des limites réglementaires ». Or, le site d’Iceda, selon l’association, engendrera forcément des rejets supplémentaires. o Le transport de matières dangereuses pour amener les déchets à Iceda puis pour les faire repartir. o La proximité du Rhône avec le Bugey, qui implique des risques d’inondation, notamment si un barrage hydroélectrique en amont venait à se rompre (en cas de séisme). o La crainte que le stockage temporaire se prolonge, puisque pour l’heure, il n’existe pas de site de stockage définitif pour ce type de déchets. o Les risques liés à la déconstruction d’une installation nucléaire. o Le coût d’une telle installation et de la prise en charge, sur de très longues durées, des déchets nucléaires.

Les actions engagées

Sept associations ont engagé un recours commun pour s’opposer au projet Iceda devant le Conseil d’État, afin d’obtenir l’annulation du décret autorisant EDF à créer cette installation à Saint-Vulbas.

En outre, la Criirad demande que des études approfondies soient effectuées et publiées sur les différentes options en matière de démantèlement des installations nucléaires en France.

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7ème action SDN Bugey rond point Ambérieu 2-06-2012

Ce samedi 2 juin, quelques militants de SDN Bugey ont de nouveau occupé le rond-point vers le centre commercial Intermarché à Ambérieu en Bugey. Effectif réduit, mais de nouveaux panneaux (merci Jean Pierre Collet) et vraiment beaucoup de voitures ce samedi matin. Ci-jointes quelques photos.

Le prochain rond-point probablement le samedi 7 juillet (il va y avoir des départs en vacances) et si on peut être nombreux(ses) l’idée serait d’ajouter un petit stand d’information et collation.

Les photos

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ACTION ROND POINT AMBERIEU EN BUGEY 28 avril 2012 – Reportage TV Bresse

ACTION ROND POINT AMBERIEU EN BUGEY >> 28 avril 2012

Sortir Du Nucléaire Bugey par bressetv

Rencontre avec le collectif Sortir du nucléaire bugey (SDN Bugey) à l’occasion des 26 ans de l’accident de tchernobyl, en hommage aux « liquidateurs ». Ce collectif mène une action tout les 11 de chaque mois. Cette date correspond à celle de la catastrophe de Fukushima.

 


Sortir Du Nucléaire Bugey par bressetv

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Et si la centrale du Bugey se retrouvait sous les eaux ?

Alors que Greenpeace vient de démontrer que la centrale nucléaire du Bugey est vulnérable par les airs, Sortir du nucléaire 73 révèle qu’un scénario à la Fukushima y serait possible en cas de rupture de barrage.

Ce mercredi 2 mai, un militant de Greenpeace survolait la zone aérienne interdite située au dessus de la centrale nucléaire du Bugey avec un parapente à moteur muni d’une voile à l’effigie de l’ONG écologiste. L’objectif ? Démontrer que les sites nucléaires français sont toujours vulnérables en cas d’agression externe, notamment de type chute d’avion. Selon le directeur de la dite centrale, Greenpeace aurait au contraire démontré que le dispositif de protection serait efficace. En juin 2006, Greenpeace survolait déjà la centrale nucléaire de Flamanville afin de rendre compte des insuffisances du système de sécurité prévu par EDF. Trois ans plutôt, le Réseau sortir du nucléaire publiait un document confidentiel défense d’EDF révélant qu’un EPR ne résisterait pas au crash d’un avion en ligne. De son côté, Sortir du nucléaire 73 révèle aujourd’hui dans nos colonnes qu’un scénario à la Fukushima serait possible à la centrale nucléaire du Bugey en cas de rupture de barrage.

« En cas de rupture de barrage, la centrale serait inondée »

Le site du nucléaire du Bugey se situe à quelques kilomètres du confluent de l’Ain et du Rhône, tout deux fortement aménagés au cours du XXe siècle pour en limiter les risques d’inondations. Ainsi, on retrouve en amont de la centrale huit barrages hydroélectriques sur le Rhône, cinq sur le Fier – affluent du Rhône – et cinq sur l’Ain, la plupart ayant plus de cinquante ans. « En cas de rupture de ces barrages, la centrale du Bugey serait inondée », nous certifie Elisabeth Brenière, ingénieure consultante et porte-parole de Sortir du nucléaire 73. Parmi ces barrages, celui de Vouglans, situé sur l’Ain, est la troisième retenue en France métropolitaine. Il mesure 110 m de haut et a une capacité de 605 millions de m3. Or lors d’un contrôle effectué en 2006, des faiblesses ont été relevées sur le barrage par EDF. « L’ouverture de la fissuration de pied peut se propager très à l’aval surtout si la voûte est large. C’est le cas actuellement à Vouglans et à Laouzas où des injections dans les joints par l’aval ont déjà été effectuées sans pouvoir juguler de manière définitive les fuites sous pression », dixit le rapport de contrôle.

En plus du risque lié au vieillissement de cet ouvrage mis en eau en 1968, Sortir du nucléaire 73 pointe également, citant une étude de l’école des Mines de Nancy, un risque de glissement de terrain précipitant une grande quantité de matériaux dans le lac et pouvant provoquer une catastrophe semblable à celle du barrage de Vajont en Italie en 1963 ; ainsi qu’une rupture du massif rocheux sur lequel s’appuie le barrage et une rupture provoquée par un séisme, dans cette zone classée en sismicité modérée. « S’il y a une rupture du barrage de Vouglans, les études ont évalué que la vague pourrait atteindre 13 m de haut sur l’Ain au point kilométrique 91, point le plus près de la centrale… qui serait alors sous environ cinq mètres de haut », prévient Elisabeth Brenière. EDF rétorque dans un courrier adressé aux anti-nucléaires que « le risque d’inondation a été pris en compte dès la conception de la centrale pour faire face à une crue milléniale du Rhône (…) Les dispositions prises par EDF, avec l’accord de l’administration, pour protéger le CNPE du Bugey du risque inondation sont adaptées et opérationnelles ». Ce à quoi la porte-parole de Sortir du nucléaire 73 répond : « La vague en provenance du barrage de Vouglans arriverait de l’Ain, et non du Rhône, c’est-à-dire du Nord et non du Sud-Est où est positionnée la digue. Aucune digue, ni aucune protection pour l’inondation n’existe du coté de l’Ain. ». Autrement dit, la digue construite entre la centrale et le Rhône ne serait d’aucune utilité puisqu’elle ne serait pas placée du bon côté.

« Les inondations contournent la centrale… »

Cette rupture du barrage de Vouglans est également évoquée dans le Document d’information sur les risques majeurs (DIRM) de la commune de Saint-Vulbas – « un risque extrêmement faible » – ainsi que dans le rapport d’EDF sur l’évaluation complémentaire de sûreté demandée suite à l’accident de Fukushima et mis en ligne par l’Autorité de sûreté du nucléaire (ASN). Mais, constate Elisabeth Brenière à propos du dit document, « la cote atteinte par l’eau et la boue sur le site nucléaire n’a pas été correctement évaluée dans ce rapport. D’ailleurs, le Plan particulier d’intervention (PPI) du barrage de Vouglans fait apparaître des contradictions entre les cartes présentant les zones immergées et les tableaux de calculs des hauteurs d’onde de submersion et des altitudes immergées ». Selon EDF, « cette incohérence apparente est [dûe à des] différences de modélisation ». Plus étonnant encore, les cartes du PPI, éditées dans le DIRM de la commune de Saint-Vulbas, ne prennent en compte la vague arrivée de l’Ain que jusqu’à la route départementale 20 (RD 20) qui longe la centrale.

Plan particulier d’intervention Bugey« Il s’agit d’une falsification évidente, les inondations contournant la centrale comme le nuage radioactif s’arrêtent aux frontières », s’insurge Elisabeth Brenière. Là encore, EDF se veut rassurant, citant les résultats de leur modélisation : « Le site ne serait pas inondé côté de la RD 20 (…)  Le calcul réalisé au titre de la sûreté nucléaire pour dimensionner les protections du CNPE du Bugey est en cohérence avec l’analyse réalisée lors de l’établissement du zonage PPI de Vouglans ». Pas de quoi convaincre Elisabeth Brenière : « Le village voisin des Gaboureaux situé à une altitude supérieure au site nucléaire serait sous les eaux tandis que l’onde de submersion s’arrêterait sagement le long de la route qui passe devant la centrale. L’altitude de cette route est pourtant de 199 m NGF, soit 2 mètres au-dessus de celle de la plate-forme de la centrale », développe-t-elle. Non satisfait des réponses apportées par EDF, les anti-nucléaires ont décidé de saisir la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) afin de pouvoir consulter ceux relatifs aux deux études différentes faites par EDF, une en tant qu’exploitant de la centrale nucléaire du Bugey et une en tant qu’exploitant du barrage hydroélectrique de Vouglans, « car les réponses d’EDF sont contradictoires en fonction des administrations ».

Mais d’ici là, qu’adviendrait-il si la centrale nucléaire du Bugey était submergée par plusieurs mètres d’eau et de boue et privée d’alimentation électrique ? « En cas d’accident, l’Etat ne prévoit de prendre en charge que les personnes se trouvant dans les zones située à 2 et 10 kilomètres de la centrale du Bugey. Or, cela ne correspond absolument pas à la réalité de la contamination prévisible si l’on prend en compte les zones de contamination de Tchernobyl et de Fukushima », répond Elisabeth Brenière. Autrement dit, la Savoie – situé à seulement 50 km de la centrale nucléaire du Bugey – et les Savoyards ne seraient pas épargnés.

Pierre-Emmanuel Desgranges


Source : http://lavoixdesallobroges.org/environnement/501-la-centrale-du-bugey-menacee-par-une-rupture-de-barrage

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30 avril 2012 – SDN BUGEY pour l’ASN: 3ème visite décennale du réacteur n°3 de la centrale nucléaire du Bugey

Madame , Monsieur,

Veuillez trouver ci-joint un communiqué de presse et le courrier que notre association Sortir du Nucléaire Bugey vient d’adresser à l’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN) concernant la troisième visite décennale du réacteur n° 3 de la centrale nucléaire du Bugey. Cette 3ème visite décennale devrait être conduite cette année, mais elle n’est en fait programmer qu’en 2013 soit à 11 ans et non à 10 ans. En fait ce réacteur nucléaire pour EDF et l’ASN aura sa 3ème visite décennale non pas à 30 ans comme ce devrait être, mais à 35 ans : où est le sérieux dans la sûreté nucléaire ? EDF préfère faire passer les intérêts financiers avant la sûreté, parce qu’un visite décennale coûte cher et qu’elle vient d’en faire 3 de suite.Nous espérons que vous voudrez bien tenir compte de ces informations dans votre média . Nous nous tenons à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

Avec toutes nos salutations

Madeleine Chatard Leculier Tél. : 04 78 06 09 49
Joël Guerry Tél. : 04 74 34 06 01

Communiqué de presse ASN 26 avril 2012 (PDF)

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Anniversaire Tchernobyl 2012, les actions régionnales

Comme prévu pour l’anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl le 26 avril 1986, nous avons fait une petite action rond-point vers l’Intermarché d’Ambérieu le 28 avril 2012. Une dizaine de militant(e)s de SDN Bugey et côté presse un correspondant du Progrès, FR3 et Bresse TV.

L’après midi direction Lyon pour rejoindre Rhone Alpes Sans Nucléaire et Greenpeace pour une action commune.

Le soir nous avons aussi tenu un stand à la soirée Rock Agricole de Hauteville (01)

Action également à Chambéry le 26 avril 2012 par le SDN 73

Toutes les photos ci-dessous :

 

Reportages TV Bresse sur notre action rond point


Sortir Du Nucléaire Bugey par bressetv

Reportage TV FR3 :

http://info.francetelevisions.fr/video-info/player_html/index-fr.php?id-video=cafe_HD_1900_lyon_jtregional_280412_456_28042012194307_F3&chaine=&id-categorie=&ids=&timecode=false&sequence=false

Nous apparaissons au bout de dix min, après la partie sur le sport.

Reportage BFM TV :

 


Nucléaire : les écologistes font entendre leurs… par BFMTV

Des centaines d’autres actions ont eu lieu dans toute la France : des chaînes humaines, des actions « porteurs de paroles », des rassemblements, des conférences et projections….Pour les consulter, rendez-vous sur Chernobyl-day.org/actions. Nous comptons sur votre relai durant ces quatre jours de mobilisation antinucléaire !

A lire aussi, l’analyse de Tchernobyl : 26 ans de catastrophe et de désinformation

Chaîne humaine organisé à Chambéry le 26/04 :


26 avril 1986 il y a 26 ans Tchernobyl par tvnetcitoyenne

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2012 – Tchernobyl : la catastrophe et la désinformation durent depuis 26 ans

Le 26 avril 2012 marquera le 26ème anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl. Une énième commémoration pour un triste événement survenu il y a un quart de siècle ? Non, car Tchernobyl n’est pas un « événement », avec un début et une fin : c’est le point de départ d’une longue catastrophe qui ne fait malheureusement que commencer…

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Actions SDN BUGEY pour Tchernobyl day 2012 !

Samedi 28 avril à l’occasion de la commémoration de la catastrophe de Tchernobyl

Nous reprendrons donc nos combinaisons blanches de circonstance (repassées!) ainsi que trois ou quatre panneaux liés à l’actualité pour « occuper » le rond point « seulement » une heure ou deux selon. La presse sera conviée vers 10 h 30.

Tchernobyl day 2012Le thème de cette action est donc évidemment Tchernobyl et les risques similaires en France.

Si l’on est anti-nucléaire, alors est-on vraiment prêt à se sacrifier en cas de catastrophe ?

Qui souhaite  vraiment donner sa vie pour sauver les autres ?

Qui peut prétendre être parfaitement cohérent et défendre une énergie à ce point MEURTRIERE?

Être pour l’énergie nucléaire, c’est assumer un choix.

Nous refusons ce choix du nucléaire qui repose sur une folie suicidaire. »

Les slogans seront (entre autre) les suivants :

1986 : CHERNOBYL
2011 : FUKUSHIMA
2012 : et BUGEY…?

1986 : CHERNOBYL…
2012 : CA VOUS DIT UN JOB A BUGEY… COMME LIQUIDATEUR ?

1986   …… 2012
BUGEY RECRUTE
DES LIQUIDATEURS …CA VOUS TENTE ? ALLEZ…

ET VOUS,  ETES-VOUS PRET A MOURIR POUR LE NUCLEAIRE ?

Bref, que des trucs vachement réjouissants ! (toutes les propositions anti-nucléaires sont les bienvenues !).

Il se peut aussi que nous préparerions un « liquidateur » avec une combi usagée et de la paille (!!) pour laisser sur place (ou à emporter selon) avec inscrit dessus :

LIQUIDATEUR…MORT COURAGEUSEMENT POUR LE TOUT-PUISSANT NUCLEAIRE

       

L’idée pour cette demi-journée serait d’être mobile et d’aller éventuellement sur un autre lieu ensuite, en fin de  matinée, si nous sommes assez nombreux… à définir selon.

Il se peut (aussi!!) que nous restions tout simplement sur place…en tout cas, de 10 à 11h, nous serons sur le rond point

(vous pouvez me contacter en cas de beoin le samedi matin au 06 81 09 75 87) ou bien entendu avant par mel.

 

L’après midi, direction Lyon pour rejoindre les autres membres du réseau devant le consulat d’Ukraine à 15 h (toujours hommage aux liquidateurs -entre autre).

possibilié de distribution de tracts au public puis à Bellecour
On peut décider d’un co-voiturage : parking d’intermarché d’ambérieu en bugey pour 13 h45.

Merci de nous indiquer éventuellement votre présence ! contact@stop-bugey.org

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Tchernobyl : drôle d’anniversaire

Alors que les militants anti-nucléaires se préparent à commémorer l’anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl, le tremblement de terre Japonais nous ramène à la triste réalité des dangers que représente l’industrie nucléaire.

tchernobylLa liste des 1500 victimes, ou disparus, déjà annoncées par les agences de presse japonaises pourrait s’allonger sous peu, car au sujet des centrales nucléaires touchées par le séisme du 11 mars 2011, la situation est loin d’être sous contrôle : le refroidissement de certains réacteurs touchés n’est pas encore assuré, et l’on pourrait peut-être assister à la fusion de l’un d’entre eux, tout comme à Tchernobyl il y a ¼ de siècle exactement.

Pour cette catastrophe, si l’on a su bien trop tard, à cause de la désinformation gouvernementale française, la pollution nucléaire subie, avec d’autres peuples d’Europe, on connait maintenant, seconde après seconde, de quelle manière le « nuage » invisible s’est déplacé, comme on peut le constater sur ce lien.

On sait aussi, malgré les efforts de minimisation tentés par le lobby nucléaire, et grâce au rapport publié en janvier 2010 par l’académie des sciences de New York, que le nombre de morts suite à la catastrophe de Tchernobyl est de l’ordre d’au moins 985 000, et que le bilan financier de la  catastrophe a dépassé les 500 milliards de dollars. lien

Or, le séisme qui vient de se produire au Japon doit être regardé de plus près, car 3 réacteurs nucléaires posent des problèmes de refroidissement,  et si un seul réacteur ne peut plus être contrôlé, ce ne sont pas quelques centaines de victimes qui pourraient être à déplorer, mais vraisemblablement beaucoup plus.

Il est étonnant que les médias traditionnels s’en tiennent aux seuls dégâts provoqués par la vague gigantesque de 10 mètres de haut, avançant à 600 km/h, sans évoquer, outre la raffinerie de pétrole en feu dans la région de Tokyo, (lien) le danger bien plus important que font courir aux japonais, et à beaucoup d’autres peuples,  la fusion du cœur d’un réacteur. Lien

Aux dernières nouvelles, la centrale d’Onagawa est en feu, et il semble qu’il n’était plus possible d’empêcher la fusion du réacteur, bien que les informations soient manifestement filtrées afin de ne pas affoler les populations.

C’est toujours le même syndrome, celui de Tchernobyl, qui consiste à dissimuler le danger, afin de ne pas créer la panique.

Alors bien sûr, on évoque, dans les milieux officiels, qu’il y aurait seulement le risque d’une fuite radioactive, alors que le danger est bien plus important si l’on n’arrive pas à refroidir le réacteur (lien) même si le professeur Naoto Sekimura estime « un nouveau Tchernobyl n’est pas possible (…) si la ventilation est faite correctement le fuite sera minime et ne dépassera pas un rayon de 3 km).

Cette réaction ne semble pas très éloignée de celle de Claude Allègre, qui dans un débat surréaliste sur France 2 (façe aux français) était dans le déni du danger nucléaire, malgré les arguments donnés par les débatteurs. lien

Mais revenons au Japon.

A 1h du matin, pour diminuer la pression dans un des réacteurs, l’opérateur a été obligé de relâcher « une petite quantité de vapeur » fatalement radioactive. lien

Pour l’instant, 45000 personnes ont été évacuées dans la zone de la centrale de Fukushima. lien

On en est donc au stade des supputations, car la transparence dans le domaine du nucléaire n’est pas une qualité primordiale.

Pour suivre les informations en direct, on peut utiliser ce lien.

Le pire scénario est peut-être à venir, car si un seul réacteur ne peut être refroidi, un « Tchernobyl  » japonais est possible, avec les conséquences que l’on imagine. lien

Si les manœuvres désespérées pour refroidir le réacteur échouent, on aura comme à Tchernobyl fusion du cœur, explosion, et dissémination dans l’atmosphère de particules radioactives, qui, portées par les vents, viendront polluer nos poumons et le sol, au gré des pluies.

En tout cas, une alerte nucléaire est en cours, une fuite radioactive a été annoncée, et au delà des 45000 personnes habitant le secteur évacuées, des militaires, en tenue de protection nucléaire ont été envoyés sur place.

Il y a donc actuellement 3 réacteurs (Fukushima 1 et 2) qui ont perdu de leur capacité de refroidissement et dans la salle de contrôle de l’un des réacteurs, on a enregistré un niveau de radioactivité 1000 fois supérieur à la normale, selon l’agence Kyodo.

Ces 2 sites se trouvent à environ 250 km de Tokyo. lien

Les organismes officiels se veulent rassurants, comme à l’accoutumée. lien

Ce qui rappelle de bien mauvais souvenirs. lien

En tout cas, ce séisme relance la polémique sur les dangers du nucléaire, dont il faut rappeler que la France est l’un des fleurons, ayant lancé un chantier du coté de Marcoule, d’une centrale nucléaire expérimentale, (lien) , appelé Iter, au beau milieu d’une zone sismique réputée. lien

Rappelons que la France possède 58 réacteurs nucléaires, dont certains ont vu leur vie prolongée, malgré leur vieillissement constaté, lien

Alors pourquoi s’inquiéter, car comme dit mon vieil ami africain :

« Il faut attendre d’avoir traversé toute la rivière avant de se moquer du crocodile ».

L’image illustrant l’article provient de « lavideo.eu »

http://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/tchernobyl-drole-d-anniversaire-90438

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Fukushima, l’en pire Japonais

Monopolisés par les élections, les médias ont fait l’impasse sur le nucléaire, et surtout, sur les rebondissements de la situation japonaise qui empire de jour en jour.

C’est le 22 avril que la situation s’est dégradée encore plus au Japon, puisqu’un incendie et une explosion rendent la situation à Fukushima toujours plus intenable.

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