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ICEDA : Dates à retenir

En cours de rédaction

 

30/08/1996 >> Décret autorisant la réalisation des opérations de mise à l’arrêt définitif du réacteur Bugey 1  
22/02/2008 >> Un projet de décret a été présenté à la commission consultative des installations nucléaires de base (CCINB) lors de la séance plénière  
31 mars 2008 >> Un projet de décret a été présenté au Collège de l’ASN
Ces 2 instances valident le projet
 
18/11/2008 >> Décret n° 2008-1197
 a été pris pour autoriser le démantèlement complet du réacteur Bugey 1.
 
21/01/2009 >> Requête du Réseau "Sortir du nucléaire devant le Conseil d’Etat le tendant à l’annulation du décret du 18 novembre 2008 autorisant EDF à procéder aux opérations de démantèlement du réacteur Bugey 1.  
22/02/2010 >> Permis de construire délivré pour le projet ICEDA sur le site de la centrale de Bugey  
21/04/2010 >> Dépôt d’un recours en justice de Roozen pour demander l’annulation du permis de construire  
23/04/2010 >> Décret autorisant la création d’ICEDA  
9/12/2011 >> Rejet de la requête du Réseau "Sortir du nucléaire
Le Réseau a invoqué la méconnaissance du droit à l’information et notamment la violation de la directive CE du 27 juin 1985 qui prévoit une "participation du public à un stade précoce, quand toutes les options sont encore envisageables".
 
6/01/2012 >> Annulation du permis de construire pour ICEDA  
19/04/2013 >> Permis accorder pour étendre l'exploitation Roozen sur plus de 48 000m 2 LIEN
29/05/2012 >> Audience d’EDF qui avait fait appel de la décision du 6 janvier 2012  
18/06/2012 >> Début de l’enquête public 
Procédure de révision simplifiée de son plan local d’urbanisme (PLU) afin de permettre à EDF de déposer un nouveau permis de construire
 
19/06/2012 >> La Cour administrative d’appel de Lyon a confirmé l’annulation du permis de construire de ICEDA  
19/06/2012 >> EDF dépose un recours contre le permis de construire d'extension Roozen du 19/04/2012. LIEN
20/07/2012/ >> Fin de l’enquête publique  
27/07/2012 >> Genève dépose un recours (en Conseil d’Etat à Paris ) contre le centre de stockage nucléaire français nommé ICEDA  
6/12/2012 >> Le conseil municipal de la commune de Saint-Vulbas a adopté la modification de son PLU  
16/01/2013 >> Le tribunal administratif de Lyon a rejeté une requête contre le PLU de St Vulbas révisé permettant la poursuite du chantier ICEDA sur le site de la centrale du Bugey LIEN

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 

 

 

 

 

 

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« béni-oui-oui » et champion du « retournement de veste » !

Saint-VulbasDéchets nucléaires : un « oui » à la révision d’urbanisme malgré la pression

Publié par le Progrès le 08/12/2012 à 06:00


Dossier de l’Installation de conditionnement et d’entreposage des déchets activés (Iceda). Séance municipale houleuse, jeudi soir, pour le vote de la modification du PLU relative aux projets d’EDF près de la centrale nucléaire. Un vif échange verbal a eu lieu entre le maire et les militants antinucléaires, qui ont déployé une banderole en signe de protestation. Car, comme prévu, les élus ont ouvert la voie à une reprise du chantier Iceda.

Dossier de l’Installation de conditionnement et d’entreposage des déchets activés (Iceda). Séance municipale houleuse, jeudi soir, pour le vote de la modification du PLU relative aux projets d’EDF près de la centrale nucléaire. Un vif échange verbal a eu lieu entre le maire et les militants antinucléaires, qui ont déployé une banderole en signe de protestation. Car, comme prévu, les élus ont ouvert la voie à une reprise du chantier Iceda.
Article complet sur l’édition papier :
Le Progrès Edition Dombes/Côtière 8/12/2012
7/12/2012 – Journal du 12/13h et 19h/20 sur France 3

Panneau jaune de SDN Bugey :

CE SOIR, CHACUN DE VOUS FERA UN CHOIX
QUI ENGAGE L’AVENIR DE TOUTE LA POPULATION DE LA REGION RHÔNE-ALPES;
VOTER POUR L’ICEDA, C’EST ASSUMER DE PRENDRE
DES RISQUES ENORMES POUR DES DECENNIES…


Jeudi soir 6 décembre 2012, le conseil municipal de St-Vulbas a effectué un magnifique tour de passe-passe, ou plutôt un superbe numéro de retournement de veste ; du grand art !

En effet, était donc inscrite à l’ordre du jour de cette délibération, l’adoption de la révision simplifiée n°2 du PLU, permettant donc très officiellement la poursuite des travaux de l’ICEDA.

Le maire et son conseil ont eu beau jeu de se cacher derrière une soi-disant modification d’urbanisme ; en réalité, ils ont ouvert la voie à EDF pour poursuivre la politique du tout-nucléaire. Ils ont bel et bien déroulé un tapis rouge aux pontes de l’atome, se retranchant derrière une décision d’Etat. Ils n’ont surtout pas eu le courage de se positionner clairement, allant même jusqu’à demander un ridicule vote à bulletins secrets, des fois que les méchants anti-nucléaires ne s’en prennent à eux physiquement ?

Décidément, le danger recouvre pour certains des sens bien différents. Dans une commune hyper subventionnée par l’atome, il est certain que l’indépendance d’esprit est quasi mission impossible. Notons 2 votes contre cette révision : pour faire plus démocrate ? Ou  alors avons-nous à faire à deux personnes sensées ?

Rappelons, que ce conseil municipal, déjà dirigé par l’actuel maire Mr Jacquin s’était prononcé contre l’ICEDA en 2006.

La région Rhône-Alpes se retrouve donc embarquée dans une aventure insensée et particulièrement dangereuse, juste parce que 11 personnes d’un conseil municipal n’ont pas su (ou pas voulu) entendre la voie de la raison. Encore faudra-t-il assumer cette décision ? Qui rendra des comptes en cas d’accidents ? En cas de pollution radioactive ?

A Saint-Vulbas, on est …, on est…, on est les champions …de la veste retournée !

Plein de jolies vestes, de la marque, bien entendu.

SDN Bugey


ICEDA doit accueillir des déchets nucléaires, issus de réacteurs français en cours de démantèlement. Or la commune n’autorisait sur son sol que des activités en lien direct avec la centrale nucléaire du Bugey… »

La posture du maire de St Vulbas est absolument scandaleuse, Le PLU est bien modifié pour permettre à edf de reconquérir un permis de construire pour la grosse poubelle radioactive ICEDA.

Nos élus (ci-dessous) nous prennent pour des cons  ! A bas la nucléocratie !

Les membres du conseil municipale de St Vulbas ayant voté le PLU pour la poursuite du chantier ICEDA :

conseil municipal St Vulbas

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Membres du conseil municipale de St Vulbas
1er rang : Jean-Louis GREAU, Gisèle PLAZA, Marcel JACQUIN , Jacqueline PINCEMAILLE, Marie-Odile ROUSSELET, Daniel DALLERY
2ème rang : Jean-Yves NOEL, Luce MARTIN, Gilles CUGNO, Karine BALUFIN, Jean-Paul ANDRE, Sylvain BOUVIER, Patrick MORJARET, Mara PHILIP, Simone BARGE.

Source : http://www.ville-saint-vulbas.fr/Conseil.html

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Nucléaire : que faire des déchets français de démantèlement ?

Une clôture métallique court sur le chemin de halage longeant le Rhône. De l'autre côté, on aperçoit d'énormes cubes de béton nu parsemés d'herbes folles, comme un chantier à l'abandon. En arrière-plan, les tours de refroidissement des quatre réacteurs en activité de la centrale nucléaire du Bugey, et le bâtiment de l'ancien réacteur à graphite-gaz, à l'arrêt depuis 1994 et en cours de déconstruction.

"Nous ne voulons pas de poubelle nucléaire ici !", lance Jean-Pierre Collet, enseignant et membre du collectif Stop Bugey. Une ou deux fois par mois, l'association, forte d'une centaine d'habitants des communes riveraines de la centrale de l'Ain, située sur la commune de Saint-Vulbas, à une trentaine de kilomètres de Lyon, occupe les ronds-points conduisant au site. Vêtus de combinaisons blanches, les protestataires y plantent des banderoles : "Des milliers de tonnes de déchets nucléaires venus de toute la France bientôt stockés à Bugey. Non à Iceda."

Iceda ? Il s'agit de l'Installation de conditionnement et d'entreposage des déchets activés, dont EDF a commencé la construction dans l'enceinte de la centrale du Bugey. L'électricien prévoit d'y regrouper les déchets issus de ses neuf réacteurs en phase de démantèlement : Bugey1, donc, mais aussi Brennilis (Finistère), Chinon A1, A2 et A3 (Indre-et-Loire), Chooz A (Ardennes), Saint-Laurent A1 et A2 (Loir-et-Cher), ainsi que le surgénérateur de Creys-Malville (Isère).

UN CENTRE DE TRANSIT, PAS DE STOCKAGE

Projet ICEDALes bâtiments, trois immenses halls de 8 000 m2, sont taillés pour recevoir 2 000 tonnes de matériaux : les déchets moyennement radioactifs mais à vie longue (plus de 300 ans) provenant des neuf réacteurs (principalement les gaines métalliques des assemblages de combustibles usés) ; les déchets de graphite, de faible activité mais à vie longue eux aussi, de Bugey1 ; des déchets métalliques issus des centrales en fonctionnement.

Ce ne sera pas un centre de stockage, souligne EDF, mais de transit. A terme, les déchets de moyenne activité à vie longue doivent rejoindre le futur site d'enfouissement géologique (le Cigéo, dont l'ouverture est prévue en 2025 à Bure, entre la Meuse et la Haute-Marne). Et ceux de graphite, un site réservé aux résidus de faible activité à vie longue (qui n'existe pas à ce jour). Du provisoire, donc, mais durable : l'Iceda doit être exploitée pendant cinquanteans.

D'un coût de 150 millions d'euros, l'installation, déjà très avancée – le gros œuvre est achevé, il ne manque que les équipements – devait ouvrir début 2014. Mais, depuis le mois de janvier, les travaux sont arrêtés à la suite d'un jugement du tribunal administratif de Lyon, confirmé en appel le 19 juin, annulant le permis de construire.

UN HORTICULTEUR GRIPPE LA MACHINE

Ce ne sont pas les militants de Stop Bugey qui ont réussi à gripper la machine. Mais un horticulteur de Saint-Vulbas, la société Roozen France. Son directeur, Leonard Roozen, n'a rien d'un farouche antinucléaire, puisqu'il utilise les eaux rejetées par la centrale pour chauffer ses serres tropicales où il fait pousser des palmiers. Mais, explique son avocat, Me Vincent Lacroix, "en termes d'image commerciale, ce n'est pas la même chose d'être installé près d'un site de production d'électricité ou près d'un centre d'entreposage de déchets nucléaires".

RoozenLes juges ont retenu un autre argument. Le plan local d'urbanisme de la commune n'autorise, dans cette zone, que "les occupations et utilisations du sol liées et nécessaires à l'activité de la centrale nucléaire de Bugey". Ce qui n'est pas le cas de l'Iceda, installation "d'envergure nationale".

Fin de l'histoire ? Evidemment non. La commune a engagé une procédure de "modification simplifiée" de son plan d'urbanisme, autorisant, cette fois, toutes les activités "liées aux filières de production d'énergie". Et donc, sans que cela soit écrit noir sur blanc, le centre d'entreposage de déchets.

"A l'origine du projet, en 2006, nous nous y étions opposés, relate le maire, Marcel Jacquin. C'est le préfet de l'Ain qui a accordé le permis de construire en 2010, et le premier ministre de l'époque, François Fillon, qui a signé le décret d'autorisation. Aujourd'hui, plutôt que de laisser l'Etat décider à notre place, nous préférons garder la maîtrise du dossier, avec nos exigences."

RECOURS DEVANT LE CONSEIL D'ETAT

EDF, persuadée que le chantier redémarrera, prévoit une mise en service en 2015. Mais un nouvel obstacle se dresse sur son chemin. Fin juillet, le canton et la ville de Genève, qui ne sont qu'à une centaine de kilomètres du Bugey, ont déposé un recours devant le Conseil d'Etat français. Ils s'appuient sur un article constitutionnel, selon lequel "les autorités cantonales s'opposent par tous les moyens juridiques et politiques (…) à l'installation de centrales nucléaires, de dépôts de déchets hautement et moyennement radioactifs, et d'usines de retraitement sur le territoire du canton et au voisinage de celui-ci".

Ce n'est pas tout. Sept associations antinucléaires françaises attendent, elles aussi, l'examen de leur recours par le Conseil d'Etat. Les opposants pointent plusieurs risques : le trafic ferroviaire et routier de déchets radioactifs des réacteurs en déconstruction acheminés vers Bugey (EDF prévoit une moyenne de dix convois par mois) ; la vulnérabilité du site à une crue du Rhône ou une rupture du barrage de Vouglans en amont ; les rejets radioactifs supplémentaires générés par l'Iceda… "Le sujet nécessiterait un débat national et pas seulement local", estiment les contestataires.

Se pose à présent la question du devenir des déchets de démantèlement des réacteurs français. Les opérations de déconstruction ne font que commencer, et EDF pourra s'accommoder d'un simple retard. Mais, si le blocage persistait, ces résidus, dont rien n'est prévu pour les traiter sur chaque site nucléaire, seraient dans une impasse. De quoi compliquer encore – au moment où la majorité gouvernementale se divise sur le dossier du nucléaire – le casse-tête des déchets radioactifs.


Source : http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/08/28/nucleaire-que-faire-des-dechets-francais-de-demantelement_1752259_3244.html

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Ouverture enquête publique PLU St Vulbas pour ICEDA

L’enquête publique se déroule en mairie du 18 juin au 20 juillet, aux heures et aux jours habituels d’ouverture.

Les mardis, mercredis, vendredis, samedis de 9h à 11h30, ainsi que les mardis de 16h30 à 18h et les jeudis de 14h à 16h30.

Le commissaire enquêteur recevra le public en mairie : 

  • Lundi 18 juin de 14h à 17h
  • Mercredi 20 juin de 9h à 12h
  • Mardi 26 juin de 15h à 18h
  • Samedi 7 juillet de 9h à 12h
  • Vendredi 20 juillet de 9h à 12h

Pendant toute la durée de l’enquête, les observations sur le dossier pourront être consignées sur le registre d’enquête déposé en mairie. Elles pourront également être adressées par écrit au commissaire enquêteur à l’adresse du lieu où se déroule l’enquête publique.

Merci à chaque militants et sympathisants de se rendre au rendez-vous ci-dessus, d'écrire et de dire ce que vous pensez de ce projet dans le cahoier et devant le commissaire enquêteur. Mais aissi d'envoyer le plus de courrier plossible argumentant contre le premier projet de "poubelle nucléaire" made in France !

ICEDA, St vulbas, EDF


Article Le Journal du Bugey du 14 au 20 juin 2012

Les représentants du réseau “Sortir du nucléaire”, estiment qu’une nouvelle offensive est menée afin de poursuivre la construction du site de stockage de déchets radioactifs dans la Plaine de l’Ain. Ils ont organisé une réunion publique pour tenter d’alerter la population au sujet d’une révision du PLU de St-Vulbas, qui vise à autoriser la poursuite des travaux menés par la
centrale nucléaire.

Il y a quelques mois, la nouvelle avait fait grand bruit. ERDF se voyait contraint de stopper sur le champ tous les travaux de son chantier ICEDA (Installation de conditionnement et d’entreposage des déchets activés), suite à une annulation du permis de construire par le tribunal administratif de Lyon.
Cette décision de justice intervenait suite à une plainte déposée en avril 2010, par un horticulteur voisin utilisant depuis des années la vapeur d’eau tiède issue du fonctionnement de la centrale, pour tempérer ses serres. Ce dernier, gérant de la Société des serres à St-Vulbas, s’était opposé à la construction du site, estimant qu’il était de nature à porter préjudice à son activité. Et le tribunal a effectivement ordonné la suspension des travaux, au motif principal que le Plan Local d’Urbanisme de St-Vulbas n’est pas respecté.

Le tribunal a justifié que l’activité d’entreposage des déchets n’était pas celle initialement prévue par le PLU de St-Vulbas, qui se limitait à accorder l’autorisation d’exploitation d’une centrale nucléaire sur son territoire. En outre, le Plan Local d’Urbanisme de St-Vulbas mentionne clairement que “sont interdites les occupations et utilisations du sol non liées et nécessaires à l'activité de la centrale nucléaire”.
Se basant sur ces textes, le juge du tribunal administratif avait donc estimé que le chantier en cours était une infraction au PLU en vigueur dans la commune. Un jugement allant à l’encontre du permis de construire accordé le 22 février 2010 par le préfet de l’Ain, validé 2 mois plus tard par le premier ministre François Fillon.
Depuis, ERDF s’est donc plié à la décision de justice en interrompant le chantier.

obtenir une révision du PLU de la commune est apparu comme la solution la plus simple pour l’exploitant nucléaire afin de reprendre ses travaux. C’est chose faite, puisque les élus communaux qui en 2008 avaient émis un avis défavorable à l’implantation du site de stockage, ont cette fois changé leur fusil d’épaule. Le 29 mai dernier, le maire Marcel Jacquin a ainsi ordonné l’ouverture d’une enquête publique sur le projet de révision simplifiée du Plan local d’urbanisme “nécessaire à l’évolution des installations et à la réalisation de nouvelles constructions en lien avec la production d’énergie…”

Lors de la réunion organisée à St-Vulbas par le réseau Sortir du nucléaire, il a d’ailleurs été invité à s’exprimer sur ce choix. Plusieurs choses semblent avoir pesé dans la balance, comme la volonté affichée par ERDF de mettre en place sa force d’action rapide du nucléaire, de construire un centre de restauration, de formation aussi… Le maire semble estimer, en outre, que compte tenu de l’ampleur du projet, et de ses enjeux, le véritable pouvoir décisionnaire de la commune demeure de toute façon bien illusoire. Un discours accueilli avec un certain scepticisme de la part d’une grande partie de l’assistance, en particulier des habitants de St-Vulbas présents ce jour-là, qui sont désormais invités à aller transmettre leurs doléances durant la durée de l’enquête publique.

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Réunion modification du PLU à St Vulbas par rapportau projet ICEDA

Article de presse paru dans le Progrès le 10 juin 2012.

Réunion PLI St vulbas_SDNBugey_20120610 Le Progres

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Nucléaire à Saint-Vulbas : miracle ou mirage ?

C’est l’histoire d’un petit bourg de l’Ain qui s’est brusquement transformé en paradis fiscal il y a quarante ans. Ce lieu s’appelle Saint-Vulbas. Sa potion ? La centrale nucléaire du Bugey, revenue au cœur de l’actualité fin 2011, lorsque Le Monde a écrit que l’alternance en 2012 pourrait conduire à sa fermeture. Enquête sur une commune gavée à l’atome, qui a façonné sa région grâce au nucléaire, et qui peut craindre de perdre un jour sa poule aux œufs d’or.

Lieu dit de MarcilleuxC’est une petite commune française parmi 36 000 autres. Comme chaque village de l’Ain, Saint-Vulbas a son clocher, sa mairie et son école. Parmi les quelque 900 âmes (les « villibadois ») qui peuplent les lieux, les plus anciens rappellent (pour l’anecdote) qu’en 1504, un prince du Piémont a bu l’eau glacée de la source du bourg avant de passer de vie à trépas.

Une ferveur particulière domine ce « village fleuri 4 étoiles ». En témoigne le site Internet du club de sport-boules :

« Imaginez un (endroit) à la quiétude déconcertante, enchâssé dans un écrin de verdure et qui, l’été se drape d’une profusion des multicolores odorantes et variées. Prenez-vous alors à rêver et parcourez Saint-Vulbas ».

La description est fidèle, à un détail près. Il faut ajouter qu’ici, l’arrière-plan détonne : juste derrière les maisons du lieu-dit de Marcilleux s’élèvent quatre cheminées de refroidissement de plus de 120 mètres, estampillées EDF, visibles à 40 kilomètres à la ronde jusqu’à l’esplanade de Fourvière, à Lyon.

Elles cachent 100 hectares d’installations dont quatre réacteurs nucléaires à eau pressurisée, qui produisent en moyenne 25 milliards de kWh par an. Soit 40% de la consommation d’électricité en Rhône-Alpes. Nous sommes dans l’une de ces nombreuses communes nucléaires à la française, en plein cœur de Rhône-Alpes.

« Des gens paisibles »

A Saint-Vulbas, l’industrie atomique induit la présence de pastilles d’iodes chez les particuliers. Ils les renouvellent en pharmacie sur demande de la préfecture. Aux endroits clé du village, des affiches indiquent la marche à suivre en cas de force majeure.

Cependant, les villibadois n’échangeraient pas nécessairement leur place de bon cœur. Ils sont bien ici. Depuis 2006, ils vivent sous vidéosurveillance (c’est la nouvelle mode en rase campagne). Et les bâtiments municipaux rappellent par ailleurs, à l’aide d’affiches placardées à l’entrée, que « la République se vit à visage découvert ». Autrement dit, les burqa ne sont pas les bienvenues.

Une commerçante relate :

« On aime les gens paisibles ici. Le maire veille, il ne veut pas qu’une population turbulente s’installe comme c’est arrivé dans certaines villes iséroises. »

Décryptage : pas de logements sociaux à l’horizon (mais tout de même une régie communale qui propose des bas loyers).

« Nous souhaitons garder notre destin en main et notre identité rurale », confie le maire, Marcel Jacquin, qui regrette que la nouvelle génération de propriétaires terriens cèdent des parcelles. Saint-Vulbas attend plus de 30% de nouveaux habitants dans les années à venir.

D’où vient l’attrait des promoteurs et des ménages ? Un indice : ici les habitants ne paient presque pas d’impôts communaux (taxe foncière, taxe d’habitation). Les villibadois bénéficient par ailleurs d’équipements impressionnants, comme le gigantesque centre nautique « Ain’Pulse » (aperçu des multiples activités qui y sont proposées).

La centrale du Bugey
La centrale du Bugey. Crédit photo : Igor Gauquelin

Des dizaines de millions d’euros

Tous les équipements de la municipalité détonnent. Autre exemple : le centre international de rencontre (33 694 m2), qui abrite l’un des plus beaux boulodromes d’Europe, où se jouent des tournois mondiaux de sport-boules.

« De l’extérieur, on peut voir nos équipements comme de la mégalomanie, mais toute la région en profite sur un rayon de 30 km », justifie Marcel Jacquin.

Heureusement, pourrait-on dire. Car la région Rhône-Alpes (et notamment les 1,3 millions d’habitants du Grand Lyon) sont en première ligne en cas d’accident nucléaire.

La manne financière de Saint-Vulbas provient en effet directement et indirectement de la centrale du Bugey, ce vieux compagnon de route. En 2010, elle a encore rapporté 49,5 millions d’euros aux entreprises locales et régionales. De son côté, la mairie a touché 2,8 millions d’euros en foncier. Sans compter les redevances fourre-tout recensées depuis le remplacement la taxe pro : 62,4 millions d’euros la même année, dont les collectivités se sont réparties plus d’un tiers selon Le Progrès.

Foncier mis à part, Saint-Vulbas partage les recettes avec son entourage, contrairement à d’autres villes nucléaires comme Saint-Paul-Trois-Châteaux dans la Drôme (lien payant). Elle le fait via la communauté de communes de la Plaine de l’Ain, qui redistribue équitablement (taxe professionnelle unique). Conséquence : toutes les communes alentours dépendent de la centrale (75% du budget intercommunal).

A cela s’ajoute une vieille astuce : en proposant le taux de taxe pro unique le plus faible du département de l’Ain (8,34% en 2009, les retombées du Bugey compensant largement le manque à gagner), cette structure s’est peu à peu dotée d’un fort tissu d’entreprises. Mais sans comparaison possible avec Saint-Vulbas, qui a utilisé ce levier dans le passé pour créer un parc industriel démesuré sur ses terres : 900 hectares de superficie totale, plus de 120 entreprises. Dans ce village, il y a plus de travailleurs que d’habitants.

Parc industriel de Saint-Vulbas
Parc industriel de Saint-Vulbas. Crédit photo : Igor Gauquelin

« Le PS, c’est quoi au juste ? »

En additionnant la centrale et le parc industriel, le constat est sans appel : plus de 90% des recettes de la communauté de communes (60 000 habitants, dont ceux du site historique de Pérouges), émanent des activités d’un nain démographique, bourré aux as grâce au foncier, n’ayant aucun mal à faire fonctionner des investissements hors normes.

A la base de l’édifice : une activité dont les dangers ne sont plus à démontrer, et dont il faudra bien, un jour, revoir la démesure toute française (58 réacteurs, 75% de la production d’électricité nationale, record mondial absolu). Est-ce bien raisonnable ?

« Comment voulez-vous que l’on rééquilibre nos recettes par les temps qui courent ? », répond avec sincérité M. Jacquin.

L’équation est rude, les emplois se comptent en milliers. Mais qu’adviendrait-il si la centrale devait fermer coûte que coûte ? Après Fukushima, une nouvelle ère s’est ouverte. Pour l’élection présidentielle de 2012, la gauche propose (du moins, pour l’instant) de démanteler les 24 réacteurs les plus « vulnérables » du parc nucléaire français à l’horizon 2025 (voir l’accord PS-EELV, sur lequel François Hollande reste flou, ici en pdf).

Or les réacteurs du Bugey tournent depuis 1979 et 1980. Le complexe lui-même date des années 1960. Selon Le Monde, le site est clairement « sur la sellette ». Les anti-nucléaires sont convaincus de sa dangerosité. Même à 120 kilomètres de là, les voisins Suisses s’inquiètent régulièrement des incidents notables survenus au Bugey (voir la liste exhaustive sur le site de l’ASN).

Qu’importe tout cela. Les élus de la Plaine de l’Ain ne désarment pas : « on peut avoir 200 000 kilomètres au compteur de son véhicule sans que la sécurité soit en jeu », dit Marcel Jacquin. Son homologue UMP de Meximieu, Christian Bussy, va jusqu’à constater dans Le Progrès qu’à « l’heure où les voitures vont rouler grâce à l’électricité, fermer la centrale serait imbécile ». CQFD.

Sur place, personne ne croit franchement à la fin du miracle nucléaire. M. Hollande veut fermer la centrale ? « Encore faudrait-il qu’il soit élu », raille un passant, peu emballé par le charisme du candidat socialiste. De son côté, une cadre EDF croisée en ville affiche la couleur :

« De quoi devrions-nous nous inquiéter exactement ? Du PS ? Mais le PS, c’est quoi au juste ? »

« La population devra s’habituer à payer des impôts »

A l’heure actuelle, la Commission locale d’information (CLI) disserte sur un rapport interne, établissant que le Bugey est capable de tourner encore 20 ans, si toutefois des efforts sont consentis.

Pourquoi ne pas candidater pour un nouveau réacteur, s’interroge-t-on. Après tout, le Bugey n’en est plus à son premier, de type « UNGG » (en cours de démantèlement). Saint-Vulbas pourrait même accueillir une zone d’entreposage, prolongeant (à minima) son idylle foncière pour une cinquantaine d’année
(voir notre article).

« Les habitants ont pris l’habitude d’un certain confort, relate un militant PS du canton. Et puis, EDF est partout, y compris dans les équipes municipales des communes. Ils veulent rester, c’est humain. Mais à Saint-Vulbas, le maire est quelqu’un de très prudent : il sait que ça ne durera pas éternellement. Un jour, la population devra s’habituer à payer des impôts locaux, voilà tout. »

En attendant, la commune fait sa vie, comme coupée du temps. Au programme : agrandissement de la maison de retraite communale et attribution de la maîtrise d’ouvrage pour la future caserne des gendarmes. Le bourg n’attend pas le « nouveau rêve français » de François Hollande. Elle a déjà le sien. L’avenir dira si ce n’était qu’un mirage, ou un vrai miracle.


Source : http://www.rue89lyon.fr/2012/01/02/nucleaire-saint-vulbas-miracle-ou-mirage/

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Centrale gaz : le projet se confirme à St-Vulbas

Le projet d’une centrale à gaz sur le Parc industriel de la plaine de l’Ain poursuit son chemin, mais prend du retard. Un report de quelques mois est déjà annoncé. L’enquête publique est ouverte encore jusqu’au 14 mars inclus et vise à recueillir toutes les interrogations des citoyens.

Centrale gaz st vulbas

Après l’étude de faisabilité et l’obtention des autorisations, le projet d’implantation d’une centrale à gaz à Saint-Vulbas, est donc entré dans sa deuxième phase : celle de l’enquête publique, avant sa construction et son démarrage initialement prévu courant 2013.

L’enquête publique, actuellement en cours, organisée et supervisée par un commissaire enquêteur invite tous les villibadois et autres citoyens à venir consulter les documents décrivant le projet en mairie, et faire part de leurs remarques, auxquelles « Statkraft », société norvégienne d’exploitation, doit apporter une réponse.

Ce chantier, qui s’élève à hauteur de 500 millions d’euros d’investissements, devrait employer 600 personnes pendant toute la durée de sa construction prévue sur 3 ans, et à terme, entre 40 et 50 emplois seront créés sur place. L’activité nécessitera également l’intervention de personnel extérieur (sous-traitants, bureaux d’études et d’ingénierie, services divers) et devrait avoir des répercussions sur l’activité locale régionale. Il est difficile d’estimer cependant le nombre d’emplois indirects que générera cette centrale à gaz.

Bien que les recrutements n’aient pas encore débuté, la direction de la société Statkraft explique gérer pour l’instant, d’avantage de demandes d’emploi, que de questions relatives à l’environnement ou à la sécurité, tels que les possibles rejets toxiques sur les habitants de la région.

“On ne fait pas de centrales à gaz sans rejeter un minimum de CO2”, précise Catherine Hertog, directrice de la communication de la société Statkraft, “mais c’est extrêmement peu au regard des anciennes centrales à charbon”.

Des propos appuyés par Francis Meunier, professeur au CNAM, spécialiste en énergétique et auteur de plusieurs ouvrages sur l’énergie et l’effet de serre, lequel avait déjà réagi à l’implantation d’une centrale gaz dans le Finistère.

“Dans l’ère actuelle de transition énergétique post Fukushima, vers une production électrique décarbonée, paradoxalement, la production électrique à partir de centrales au gaz à cycle combiné fait sens. Et pourtant, une centrale au gaz produit du CO2.

Et le spécialiste d’ajouter que les cycles thermodynamiques des nouvelles centrales gaz sont à la pointe de la technologie :

“Aujourd’hui, ces cycles constituent de véritables bijoux technologiques présentant les meilleurs rendements tant énergétiques qu’économiques. Par comparaison, les centrales nucléaires constituent des technologies ringardes cantonnées au cycle des turbines à vapeur, et incapables, pour des raisons de sécurité, de combiner la technologie haute température de la turbine à gaz. Le rendement d’une centrale à cycle combiné au gaz est supérieur à 50 % contre seulement 34 % pour le nucléaire et moins de 30 % pour une centrale obsolète au charbon largement utilisée comme centrale d’appoint en France en hiver. De plus, le charbon émet près de deux fois plus de CO2 que le gaz naturel. Résultat, des centrales au gaz à cycle combiné produisent trois fois moins de CO2 que des centrales obsolètes au charbon ! D’un point de vue écologique, il n’y a pas photo. Les partisans du nucléaire objectent que le nucléaire émet moins de CO2 que le gaz, sauf que le manque de flexibilité du nucléaire l’empêche de répondre aux pics de consommation, ce qui est un sujet tabou, et pourtant essentiel, dans les débats actuels…
Enfin, le coût d’investissement d’une centrale au gaz à cycle combiné est inférieur à celui d’une centrale nucléaire, mais surtout il faut noter que sa rentabilité économique est beaucoup plus élevée…”

De son côté, le Comité de vigilance de la plaine de l’Ain demeure attentif au suivi du dossier. Son président, René Pampouille, invité en Norvège pour visiter les installations d’une centrale équivalente, se dit confiant et rassuré, tout en regrettant que ce projet n’ait pas abouti aux mains d’EDF, qui selon lui, “avait toutes les compétences pour le mener à bien”.

Une chose est sûre, la centrale gaz pourrait répondre à une demande forte en matière de production d’énergie. La consommation d’énergie électrique a été multipliée par 10 entre 1973 et 2008. En outre, depuis une dizaine d’années les pics de consommation sont de plus en plus élevés et fréquents, provoquant parfois des délestages dans certaines régions. D’ici 2020, En Rhône-Alpes, une augmentation de 0,6 % par an de la consommation d’énergie est attendue…

Source : http://www.bugey-cotiere.fr/article.php?news=1474


Cycle combiné à gaz de la plaine de l’Ain

Le projet de centrale à cycle combiné à gaz dans la Plaine de l’Ain, d’une envergure de 1200 MW pour environ 500m€ d’investissement.
Il propose une solution au risque de pénurie qui existe aujourd’hui sur le marché français de l’électricité en raison de l’augmentation régulière de la consommation et de la fermeture progressive jusqu’en 2015 des centrales à charbon fortement émettrices de dioxyde de carbone en application de la directive 2001/80/CE – Grandes Installations de Combustion (GIC).

Animation sur le fonctionnement d’une centrale à gaz


Statkraft veut implanter une centrale à gaz à Saint-Vulbas (01)

Le groupe énergétique norvégien Statkraft (siège France à Lyon), qui figure parmi les premiers producteurs d′énergie renouvelable en Europe, projette de créer une centrale à gaz qui produirait de l′électricité via des turbines. La structure verrait le jour sur un terrain de 13ha et pourrait être raccordée à la canalisation de gaz qui relie Paris à Marseille par un piquage, au niveau de la commune de La Boisse sur la Côtière. ′Le tracé est à l′étude et fera l′objet d′une enquête publique en 2011′. Après un chantier qui mobilisera jusqu′à 500 ouvriers, la centrale pourrait ouvrir ses portes fin 2014. Elle générerait 25 emplois locaux et emploierait jusqu′à 50 personnes. Statkraft compte 3.400 salariés dans une vingtaine de pays et a réalisé 3,1Mds� de CA en 2008. (www.statkraft.com )
Publié le 13/07/2010 —

Source : http://www.firsteco.fr/article.php?id=1148


Halte au développement anarchique des Centrales thermiques au gaz en France

Une étude de René MOMPER démontre, chiffres à l’appui, que la maitrise s’impose
Les projets d’installation de centrales thermiques au gaz se multiplient dans l’hexagone, c’est une très mauvaise nouvelle pour le climat ! Ces centrales sont appelées Cycle Combiné Gaz (C.C.G.). L’actualité énergétique en France, cet hiver, était surtout braquée sur l’importation d’électricité du fait de l’arrêt de nombreuses tranches de centrales nucléaires. Il faut pourtant s’intéresser à un autre phénomène qui se prépare tout en douceur. La construction et les projets de C.C.G. et leurs conséquences.

Avis défavorable pour la centrale à gaz d’Hambach

Un avis défavorable a été émis sur la future implantation par Direct Energie d’une centrale à cycle combiné gaz à Hambach, en Moselle.

Les opposants au projet critique tout particulièrement l’absence de cogénération pour ce type d’installation et dénonce un surdimensionnement de la centrale (900 MW) par rapport aux besoins de la région. Ils s’alarment également sur la destruction de l’environnement et sur la pollution induite pouvant potentiellement provoquer des maladies chroniques (allergies, asthmes, bronchites) voire mortelles (cancers).


Centrale à gaz en Bretagne : plus de 1 000 personnes manifestent à Landivisiau

Plus d’un millier d’opposants à un projet de centrale électrique au gaz ont manifesté dans le calme samedi 3 mars 2012 à Landivisiau (Finistère), trois jours après l’annonce du choix de ce site par le ministère de l’Industrie, ont constaté des journalistes de l’AFP.

centrale gaz bretagne« Non à la centrale ici ou ailleurs », ont scandé les manifestants, 1 000 selon la gendarmerie, 1 500 selon le collectif d’associations Gaspare, avant d’entamer une marche en direction du site de 10 ha retenu pour la construction de la centrale.
La manifestation a notamment réuni des militants écologistes et de gauche, mais aussi des élus comme Alain Somme, conseil municipal Modem du village voisin de Plougonvest.

« C’est un projet inepte, coûteux, polluant et qui va sacrifier des terres agricoles », a dénoncé Gaëlle Rolland-Chapelain, candidate Europe écologie-Les Verts aux législatives dans la circonscription.

« Gaspare ne s’arrêtera pas. Il y a une réelle dynamique. Nous ferons plier le gouvernement », a assuré à l’AFP la porte-parole du collectif Christine Bertho.

Mise en service 1er octobre 2016 – Mercredi 29 février, le ministre de l’Industrie Eric Besson a annoncé avoir retenu le site de Landivisiau et le consortium Siemens-Direct Energie pour la construction d’une nouvelle centrale à cycle combiné au gaz pour soutenir l’alimentation électrique en Bretagne.
Siemens et Direct Energie, qui étaient en concurrence avec des projets d’EDF et d’Enel, doivent construire à Landivisiau une centrale de 422 mégawatts, qui devrait être mise en service d’ici le 1er octobre 2016.

L’appel d’offres pour cette nouvelle centrale dans la pointe de la Bretagne, véritable serpent de mer depuis l’abandon du projet de construction d’une centrale nucléaire à Plogoff (Finistère) en 1981, avait été lancé en juin 2011.

La Bretagne ne produit que 8 % de l’électricité qu’elle consomme et est régulièrement menacée d’un risque de black-out en hiver, lié notamment à l’usage du chauffage électrique.
Les opposants à la centrale préconisent des investissements dans les économies d’énergie et d’autres modes de chauffage.


Source: http://www.lagazettedescommunes.com/103638/centrale-a-gaz-en-bretagne-plus-de-1-000-personnes-manifestent-a-landivisiau/

Autre source sur la centrale gaz en Bretagne: http://www.letelegramme.com/local/finistere-nord/morlaix/landivisiau/landivisiau/landivisiau-29-un-bon-millier-de-manifestants-contre-la-centrale-au-gaz-03-03-2012-1620754.php

 

Avant de prendre position, SDN Bugey souhaite recueillir plus d’informations afin de bien analyser la situation et le projet de centrale à gaz à St Vulbas dans l’Ain.

Lien Permanent pour cet article : https://www.stop-bugey.org/archives/centrale-gaz-projet-stvulbas/

5 ème action STOP BUGEY rond point Ambérieu le 3 mars 2012

Rendez-vous en tenue blanche avec slogans, combinaison blanche pour les photographes et papiers d’identité pour les fans…

De 9h à 16h.

A samedi

Lien Permanent pour cet article : https://www.stop-bugey.org/archives/rdv-action5-rond-point-amberieu-3032012/