26 avril 2012, Tchernobyl day !

La catastrophe sanitaire de Tchernobyl dure toujours et entrera le 26 avril 2012 dans sa 27ème année. À cette occasion, du jeudi 26 au dimanche 29 avril, participez aux journées d’actions qui auront lieu partout dans le monde.

Profitons de ce laps de temps entre les deux tours des élections présidentielles pour rappeler les dangers du nucléaire et les solutions bien réelles pour en sortir !


Appel 2012

 

 

 

Après la mobilisation historique du 11 mars, poursuivons notre action !
 

 

Du jeudi 26 au dimanche 29 avril 2012
Tchernobyl, Fukushima : plus jamais ça !
Participez aux journées d’actions internationales pour la sortie du nucléaire
 

 

Formons des chaînes humaines locales pour sortir du nucléaire

Ce dimanche 11 mars, nous étions 60 000 à former une immense chaîne humaine entre Lyon et Avignon. Au cours du week-end, quarante-trois autres initiatives pour la sortie du nucléaire ont eu lieu en France : chaînes humaines locales, rassemblements, actions de protestation ou d’information… Une journée historique pour la lutte antinucléaire !

Alors que les élections présidentielles approchent à grands pas, la preuve a été apportée que les Français sont prêts à se mobiliser par dizaines de milliers pour sortir du nucléaire. La chaîne humaine dans la vallée du Rhône est une belle démonstration de force et a prouvé que nous pouvions rassembler bien au-delà des convaincus et faire descendre notre famille, nos amis et nos voisins dans la rue.

Mais soyons lucides, une seule grande et belle action ne suffira pas. Nous devons continuer, dans les mois qui viennent, à informer et mobiliser encore plus largement.

La catastrophe de Fukushima ne doit pas faire oublier celle de Tchernobyl, qui dure toujours et entrera dans sa 27ème année le 26 avril 2012. À cette occasion, du jeudi 26 au dimanche 29 avril, nous vous proposons de participer aux journées d’action décentralisées qui auront lieu partout dans le monde. Profitons de ce laps de temps juste entre les deux tours des élections présidentielles pour rappeler les dangers du nucléaire et les solutions bien réelles pour en sortir !

Du 26 au 29 avril – Tchernobyl, Fukushima : plus jamais ça !

  • Organisez des chaînes humaines locales autour d’installations nucléaires ou au départ de lieux symboliques (préfectures, agence EDF ou AREVA…). En savoir plus…
  • Si vous n’êtes pas suffisamment nombreux pour une chaîne humaine, organisez une action « porteur de parole » pour que chacun-e puisse se réapproprier la question énergétique, qui nous a été trop longtemps confisquée. En savoir plus…
  • Diffusez largement nos revendications pour la sortie du nucléaire en commandant des tracts et documents, et affichez vos couleurs à l’aide de banderoles, drapeaux, badges et autocollants. Commandez du matériel en ligne.

TOUTES LES ACTIONS EN FRANCE


collapse sectionMercredi 14 avril 2012 – Annemasse : Table d’information

14h à 17h : Passage Bleu côté Parking Libération

 

 

 

Un affichage est organisé dans le Passage Bleu
Des pétitions seront à disposition sur le stand : lutte contre le nucléaire, les gaz de schistes… ainsi que des revues du collectif sortir du nucléaire.

Une autre action est organisée en même temps
à l’occasion de la Semaine Mondiale pour la Libération des animaux de laboratoire
http://oikoskaibios.monsite-orange.fr/

Contact : Berger – Oïkos Kaï Bios
oikos.kai.bios (a) orange.fr

collapse sectionJeudi 26 avril 2012 – Chambéry : Chaine humaine

Rendez- vous à 19h : Devant la préfecture de la Savoie Place Caffe 73000 Chambéry

 

 

 

Chaîne humaine

Contact : Elodie – Sortir du nucléaire 73
sdn73 (a) no-log.org
Tel : 06 14 16 39 49

collapse sectionJeudi 26 avril 2012 – Lyon : Projection-débat autour du film « La Terre outragée »

Projection 20h30 – Installation stand d’infos dès 20h : Cinéma Le Zola – 117 cours Emile Zola – VILLEURBANNE (Métro A – arrêt République)

 

 

 

Anya est née à Tchernobyl. La catastrophe est arrivée le jour de son mariage. 26 ans après, « La Terre outragée » raconte le destin d’Anya et des habitants de la zone.
Fiction de Michale Boganim – durée 1h44
Suivi d’un débat animé par Patrick Monnet.

Contact : Chantal ou Franceline – Rhône-Alpes sans nucléaire
fantonbr (a) orange.fr
Tel : Chantal : 04 78 36 19 27 – Franceline : 04 78 21 67 99

collapse sectionJeudi 26 avril 2012 – Lyon (69) : Conférence autour du scénario négaWatt 2011

19h : Maison Rhodanienne de l’Environnement – 32 rue Sainte Hélène

 

 

 

Conférence de Raphaëlle Gauthier et Stéphane Chatelin.

Contact :
fantonbr (a) orange.fr

collapse sectionSamedi 28 avril – Voiron (38) : Chaîne humaine et questions pour faire réagir

vers 10h30 : nous essayons d’organiser une chaîne humaine sur le marché de Voiron le samedi 28, avec peut-être aussi des questions sur des panneaux pour faire réagir.

 

 

 

Contact : Daniel Gaudin
daniel.gaudin38 (a) orange.fr

collapse sectionSamedi 28 avril – Aubenas (07) : Chaîne humaine [Départ groupé]

10h30 : rendez-vous place du kiosque à Aubenas, chaîne et défilé plutôt en jaune jusqu’à la mairie, puis lecture du livre de la Supplication, chants anti-nucléaires puis pique-nique devant l’hôtel de ville à 13 h.

 

 

 

Préparation aux Vans à la Maison des Associations le 10 avril à partir de 20h30. Une affichette sera préparée par Olivier.

Contact :
sortirnucleairesud07 (a) gmail.com


Départ groupé : Un car sera mis en place ce jour-là au départ des Vans avec arrêts à Lablachère, Rosières, Uzer jusqu’à Aubenas s’il y a un nombre suffisant pour remplir ou presque le car.
Départ à 9 h des Vans, tarifs entre 5 € (petit budget) et 8 € (ressources plus importantes) et inscriptions avant le 20 avril auprès de Claude JOFFRE hagi.dou@wanadoo.fr ou au 04 75 88 51 48

collapse sectionSamedi 28 avril – Annecy (74) : Action commémorative

A partir de 14h00 : Place De Menthon à Annecy.

 

 

 

Nous ferons une commémoration avec lecture de textes et de témoignages.
Il y aura en même temps notre table d’information mensuelle.
Nous ferons également une distribution de tracts « Tchernobyl, Fukushima, plus jamais ça ».

Contact : Bernard Demey – Les Amis de la Terre Haute-Savoie
bernarddemeybd (a) wanadoo.fr

collapse sectionSamedi 28 avril – Valence (26) : Stand d’information en centre-ville

9h à 12h : Porte Neuve, près du marché de centre-ville

 

 

 

Tenue d’un stand : documents d’information, charte du Réseau à signer, vente de matériel militant, vente de maillons de la chaine humaine, formulaire liquidateur, QCM nucléaire…

Contact : Christine malfay-regnier – Sortir du nucléaire en drôme ardèche
sdn.26.07 (a) gmail.com
Tel : 06 08 40 33 09

collapse sectionSamedi 28 avril – Lyon : Recueillement en mémoire des victimes de Tchernobyl – Photos de liquidateurs

15h : 30 place Bellecour LYON 2e

 

 

 

Recueillement devant le Consulat d’Ukraine
Dépose de chacun d’une bougie, une fleur, devant le Consulat et devant les photos de liquidateurs de Tchernobyl décédés.
Distribution de tracts dont l’appel à soutien de l’association « Les enfants de Tchernobyl Bélarus » pour l’Institut de radioprotection BELRAD.

Venez nombreux avec une fleur si possible, et avant 15H pour nous aider à installer les photos. Merci!

Autres associations participantes : Le MAN, Greenpeace Lyon, Les Amis de la Terre, Maison de l’Ecologie, ATTAC – Partis : EELV, Les Jeunes Ecologistes, NPA, Les Alternatifs.

Contact : Chantal et Franceline – Rhône-Alpes sans nucléaire
fantonbr (a) orange.fr
Tel : Chantal 04 78 36 19 27 – Franceline 04 78 21 67 99

collapse sectionSamedi 28 avril 2012 – Grenoble (38) : Chaîne humaine

14h30 : Place VICTOR HUGO

 

 

 

La catastrophe de Tchernobyl a débuté le 26 avril 1986
Personne ne sait quand elle prendra fin
Le bilan 2011 est de 1 million de morts.
(cf travaux du professeur Iablokov )

La catastrophe de Fukushima a débuté le 11 mars 2011
Personne ne sait quand elle prendra fin
Des dizaines de liquidateurs japonais sont déjà portés disparus.
Ce sont en majorité des SDF, recrutés par des agences d’intérim contrôlées par des réseaux mafieux. Il est très difficile de retrouver ces ouvriers, exposés à des doses énormes de radioactivité, et qui sont ensuite lâchés sans aucun suivi médical.

Quand et où débutera la prochaine catastrophe ?
Étant donné le nombre de réacteurs et leur âge, la France est, statistiquement, et de très loin, en tête de liste des pays menacés.

Le 11 mars nous étions 60 000 sur la Nationale 7, et plus encore dans toute la France, pour réclamer l’arrêt du nucléaire, et les 600 000 emplois que créera la transition énergétique.

Venez avec votre voix, vos chansons, vos instruments de musique et votre détermination.
Le nucléaire en France, c’est une technologie de destruction massive imposée par la force.
Gouvernements incompétents, choix irresponsables, déni de démocratie.

NUCLÉAIRE = SILENCE DE MORT
FAISONS DU BRUIT !!!
www.alpesolidaires.org/chaine-humaine-grenoble-pour-la-sortie-du-nucleaire

Contact : – SDN 38
ivan.roux (a) wanadoo.fr

collapse sectionDimanche 29 avril 2012 : Chaîne humaine de Montelimar Nord jusqu’au Relais des Roches N7

15h-17h : Plusieurs points de rassemblement : – Montélimar Nord parking de LIDL – Parking tête noir N7 – Parking Relais des roches N7 Venez et constituez la chaine avec nous. Chaque mètre compte !!!!!

 

 

 

Chaîne humaine pour la commémoration de la catastrophe de Tchernobyl
Le 29.4.2012 dimanche 15h-17h
Points de rassemblement :
> – Montélimar Nord parking de LIDL
> – Parking tête noir N7
> – Parking Relais des roches N7

Venez et constituer la chaine avec nous , Chaque mètre compte !!!!!
Réaction en chaine humaine SDN Drome/Ardeche

Contact : Christine Hasse – Réaction en chaîne humaine SDN 26/07
contact (a) chainehumaine.org
Tel : 0624610374

 

 

 

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Film à découvrir : La terre outragée

La terre outragée

Film à découvrir sur la tragédie de Tchernobyl le 26 avril 1986. Au cinamateur de Bourg en Bresse du 18 au 23 avril.
Horaire : mer 18 à 14h30 & 19h | jeu 19 à 14h30 & 19h | ven 20 à 14h30 & 20h30 | sam 21 à 14h30 & 17h & 20h30 | dim 22 à 14h & 16h30 & 19h | lun 23 à 14h30 & 19h

La terre outragée
Fiche du film (pdf)
Dossier de presse (pdf)

6 avril 1986, Pripiat, à quelques kilomètres de Tchernobyl. En cette belle journée de printemps, Anya et Piotr célèbrent leur mariage, le petit Valery et son père Alexeï, ingénieur à la centrale, plantent un pommier, Nikolaï, garde forestier, fait sa tournée habituelle dans la forêt… C’est alors qu’un accident se produit à la centrale. Piotr est réquisitionné pour éteindre l’incendie. Il n’en reviendra jamais. La radioactivité transforme la nature immédiatement affectée par ce sinistre. Les populations sont évacuées brutalement. Alexeï, condamné au silence par les autorités, préfère disparaître…

Dix ans plus tard. Pripiat, ville fantôme désertée par ses habitants, est devenue un no man’s land, gigantesque Pompéi moderne érigé en un étrange lieu de tourisme…Anya est aujourd’hui guide dans la zone, tandis que Valery y cherche les traces de son père et que Nikolaï, lui, persiste à cultiver son jardin empoisonné…
Le temps faisant son œuvre, l’espoir d’une nouvelle vie leur sera-t-il permis ?

 

Bande annonce


La Terre Outragée par lepacte-distribution

Si des personnes souhaitent aller le voir ensemble on peut Eco voiturer depuis Amnbérieu !

 

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6ème action SDN Bugey rond point Ambérieu 7-04-2012

Samedi a eu lieu la 6èmeaction rond point Ambérieu de SDN Bugey. Toujours autant de soutien malgré la pluie, toujours des personnes intéressées par nos actions, toujours beaucoup de question des automobilistes sur nos actions et pourquoi on milite régulièrement pour fermer Bugey et la sortie du nucléaire. Et toujours dans le dialogue et la bonne humeur !

Quelques photos de l’action

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Le site nucléaire du Bugey : un danger permanent !

  • 14 mars 2012 >> Le site nucléaire du Bugey : un danger permanent !

Dossier de presse en lien : Le site nucléaire du bugey, un danger permanent ! Décembre 2011- stopbugey (PDF 30p – 500Ko)

Dossier de presse_stop bugey_Décembre 2011_le site nucléaire du bugey : Un danger permanent !

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Le site nucléaire du Bugey : Danger permanent !

Le 15 octobre 2011, le collectif STOP BUGEY, organisait une manifestation, près de la centrale nucléaire du Bugey, près du hameau de Marcilleux (commune de St Vulbas), afin de demander l’arrêt du nucléaire, ainsi que la fermeture totale et définitive de ce site.

Lacher de ballon centrale nucléaire Bugey 15 octobre 2011A cette occasion, nous avions décidé d’un lâcher de ballons (munis d’une carte réponse), symbolisant une dissémination de particules radio-actives, générée par un accident d’origine nucléaire. Cette action ne se voulait aucunement exhaustive, et ne prétendait pas à une quelconque démonstration scientifique, la taille des ballons n’étant pas représentative des rejets aériens radioactifs. Elle se voulait pédagogique, dans le cadre d’une sensibilisation des populations à ce risque qui ne connaît ni les distances, ni les frontières (se souvenir du nuage de Tchernobyl !).

Il nous paraît cependant nécessaire et intéressant de vous communiquer la carte des retours qui nous ont été adressés (de l’ordre de 5%), et qui illustrent l’imprévisibilité d’une contamination radio-active, s’étendant  bien au-delà du périmètre des 10 kms, prévus par les Plans Particuliers d’Intervention (PPI).

 Au « Top » donné pour le lâcher, l’ensemble des manifestants a pû constater que les 330  ballons prenaient une direction plein Nord, alors que vous constaterez que nombre d’entre-eux, ont été retrouvés au sud-est ! Nous pensons qu’ayant, sans doute, procédé trop tôt à leur gonflage, nombre de ces ballons ont perdu de leur volatilité, et ont rapidement atterri dans les communes plus ou moins riveraines, au nord de la centrale (région de Lagnieu/Ambérieu), alors que les plus volatiles semblent avoir été emportés par des courants d’altitude, vers le sud-est, soit une direction diamètralement opposée (nord-Isère/Ardèche).

Voici la liste des communes où ont été retrouvés ces ballons, entre le 15 et le 16 octobre 2011 :

Au nord :Carte ballon centrale nucléaire bugey_st vulbas_stop bugey_15octobre2011

– POSAFOL -01- (près de Lagnieu)
– VAUX EN BUGEY -01- (près de Lagnieu)
– LEYMENT -01- (près de Lagnieu)

– Ste JULIE -01- (près de Chazey s/Ain)
– St JEAN LE VIEUX -01- (près d’Ambronnay)
– HAUTECOURT -01- (dans le Revermont, entre Bourg et Nantua)
– LA BALME LES GROTTES -38-

Au sud/sud-ouest :

– LOYETTES -01-
– St LAURENT DE MURE -69-
– LUZINAY -38- (nord-est de Vienne)
– VALENCIN -38-    »       »     »      »
– St ROMAIN EN GAL -38- (Vienne)
– St JACQUES D’ATTICIEUX -07- (nord d’Annonay)
– LE CHAMBON S/LIGNON -43- (est d’Yssingeaux) trouvé le 17/10
– COUCOURON -07- (nord de Langogne/sud du Puy en Velay)

Au sud-est :

– Carros -06- (près de Nice)

Téléchargez la carte complète

Nous pensons que ces informations doivent être portées à la connaissance des différents organes de presse, qui devraient se faire l’écho de l’exposition des populations, aux conséquences sanitaires et économiques d’un accident d’origine nucléaire, parfaitement illustrées par le premier et triste anniversaire de la catastrophe de Fukushima!!!

Par ailleurs, et pour terminer, nous tenons à votre disposition un dossier de presse très complet (30 pages), que les adhérents de notre collectif ont longuement développé et argumenté, sur « Le site nucléaire du Bugey : un danger permanent !« . Dossier que vous pouvez télécharger dans la rubrique dossiers de presse.

Nous restons donc à votre disposition pour les compléments d’information que vous souhaiteriez obtenir sur l’un ou l’autre de ces documents (le dossier de presse nécessiterait une longue présentation).

Vous remerciant de votre attention,

Avec nos sincères salutations

Pour le collectif STOP BUGEY :

 Alain CUNY
(06.27.01.51.14)

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Chaîne humaine contre le nucléaire 11 mars 2012

Dimanche 11 mars 2012 : une mobilisation historique pour la sortie du nucléaire !

Ce dimanche 11 mars 2012, un an jour pour jour après le début de la catastrophe de Fukushima, plus de 60 000 personnes ont déferlé dans la vallée du Rhône, de Lyon à Avignon, en formant une gigantesque chaîne humaine.

Simples citoyens et militants de longue date venus de toute la France, riverains des centrales et habitants des régions voisines, se sont ainsi donné la main sur 230 km, au cœur de la zone la plus nucléarisée d’Europe, soit la distance séparant Fukushima de Tokyo. Unis, ils se sont retrouvés pour témoigner leur solidarité avec le peuple japonais et exprimer leur volonté de reprendre en main la politique énergétique française, pour sortir enfin du nucléaire.

60 000 personnes unies pour dire : Sortir du nucléaire, c’est possible !

Source : http://chainehumaine.org/

SDN Bugey s’était réunis sur le le point de jonction de FEYZIN (69). Nous étions alors 400 citoyens se tenant la main pour dire STOP AU NUCLEAIRE, STOP A BUGEY !

Ci-dessous les photos de Joël Guerry

 


60 000 personnes ont arpenté dimanche la vallée du Rhône en formant une gigantesque chaîne humaine contre le nucléaire.

Le 11 mars 2012, un an jour pour jour après le début de la catastrophe de Fukushima, des milliers de citoyens se sont donnés la main sur 230 km (soit la distance séparant Fukushima de Tokyo), de Lyon à Avignon. Avec ses 14 réacteurs, la vallée du Rhône est la région la plus nucléarisée d’Europe. Venus de France, d’Allemagne, de Suisse ou de Belgique, tous sont venus témoigner de leur solidarité avec le peuple japonais.

Cette chaîne humaine a démontré que « la sortie du nucléaire est une aspiration forte partagée par la majorité des citoyens français », indique dans un communiqué le réseau Sortir du Nucléaire, co-organisateur de l’action. D’autres chaînes ont eu lieu au même moment, notamment à Bayonne, Bordeaux, Saint-Malo et Rennes. Près de 50 000 personnes ont aussi manifesté en Allemagne selon les organisateurs.

Parmi les manifestants se trouvaient deux candidats à l’élection présidentielle, Philippe Poutou (NPA) et Eva Joly (EELV). À quelques semaines des élections, l’écologie est la grande absente des débats malgré les défis qui attendent les générations futures.

Sophie Chapelle

Source : http://www.bastamag.net/article2197.html


Revue de presse complète ici

Extrait Chaine Humaine Lyon-Avignon 11 mars2012

 


De Lyon à Avignon, ils étaient 60 000 à dire non au nucléaire

Publié le lundi 12 mars 2012 à 08H34

Sans doute la plus grande chaîne humaine qu’on n’ait jamais connue en France.

Chaine humaine Lyon avignon 11 mars 2012

Les antinucléaires ont joué le jeu : gilet jaune sur le dos, main dans la main ou reliés par un maillon en tissu (vendu 2 € par RSN). Le maillon Piolenc (ici) a constitué avec Orange une chaîne de 7 km.

Photo A.E.

Sans doute la plus grande chaîne humaine qu’on n’ait jamais connue en France. Hier, 60 000 antinucléaires – d’après le Réseau sortir nucléaire – dont 700 bénévoles postés sur les 61 points de ralliements, ont marché main dans la main sur l’axe Avignon-Lyon -le plus nucléarisé d’Europe- pour réclamer une nouvelle fois le retrait immédiat du nucléaire, et en priorité l’arrêt des centrales qui ont plus de 30 ans.

19000 en Vaucluse
Au départ d’Avignon, 1500 participants étaient comptés. En fin de journée, le coordinateur national RSN, Jocelyn Peyret, annonçait 19 000 participants sur le Vaucluse, entre Avignon et Lapalud. À 13h30, seniors, étudiants, amoureux et familles ont joué le jeu du gilet jaune, certains du slogan ou du déguisement. Jean-Pierre Cervantès, candidat Europe écologie-Les Verts aux cantonales en 2011 et organisateur du tronçon Avignon-Bollène, a donné les dernières consignes et les dernières informations qu’il tenait du conseiller général EELV, Olivier Florens, en déplacement à Fukushima, avant de lancer la marche.

« Olivier Florens m’a parlé de suicides, d’improvisation totale, de gymnases qui servent d’abris et de gens démunis, dépassés (…). Ici, notre gouvernement ne prend pas la mesure de l’urgence, dit-il au micro. Le nucléaire, c’est l’énergie du passé, une énergie mortifère, une énorme folie. » Le coordinateur parle de « chaîne symbole ». Celle qui « libère du nucléaire », « un câble humain qui fait passer l’énergie d’un monde radieux et pas irradié ». Après la minute de silence en hommage aux victimes de la catastrophe de Fukushima il y a un an, la chaîne s’anime.

Les manifestants ne veulent plus du « triangle de la mort » (Tricastin-Marcoule-Cadarache), crient non à « Iter, le fiasco scientifique et financier », rappellent le sort de « l’Afrique, la grande oubliée du débat », et exigent « l’arrêt immédiat du nucléaire, pas dans 10 ans ». À 16h30, les maillons entre Avignon, Le Pontet et Sorgues se rejoignent. L’opération s’achève. Au Pontet, les « anti » ont fêté ça à coups de trompette et de cris de joie.

« On nous a pris pour des fous quand on a parlé de cette chaîne. C’est la 7e sur Avignon –la 1ère avait réuni 150 personnes place de l’Horloge à Avignon en juin 2011– , on ne peut être que content et ému ». Tout s’est bien déroulé, en musique parfois, en chants aussi. Ou dans le silence. Comme à Courthézon où le maillon a dû sauter… La cave le Cellier des Princes a refusé de prêter son parking au mouvement pacifique… « Pas grave, dira M. Cervantès, on a réussi… Et il y aura encore d’autres dates. »

Virginie Batailler

Source : http://www.laprovence.com/article/a-la-une/de-lyon-a-avignon-ils-etaient-60-000-a-dire-non-au-nucleaire


 

 

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Festival du Film Vert 2012

Du 9 au 18 mars dans 22 villes de Suisse romande et France

Ferney-Voltaire est le premier site  français à rejoindre le Festival du Film Vert en 2012.

Ferney-Voltaire est le premier site français à rejoindre le Festival du Film Vert en 2012 Les buts du festival

Présenter des films peu connus sur des sujets écologiques actuels

L’idée de ce festival est venue d’un double constat. Premièrement, de par sa nature, le cinéma est un média très efficace pour présenter des problèmes complexes, en particulier dans le domaine de l’écologie. Deuxièmement, il existe de nombreux documentaires d’excellente qualité qui ne sont que très peu diffusés : il est difficile d’obtenir une projection en salle pour ce genre de films, les télévisions préfèrent leurs propres productions et le public ne s’en procure pas volontiers en DVD.

Des sujets moins médiatisés

Dans les médias, les grands thèmes environnementaux sont désormais à l’ordre du jour:  journaux, radios et télévisions mentionnent à tout bout de champ le réchauffement climatique, les énergies ou les OGM. On ne peut que s’en féliciter, mais d’une part ces questions méritent d’être approfondies et d’autre part il existe de nombreux autres sujets qui ne doivent pas être oubliés, tels l’agro-alimentaire, la privatisation de l’eau, les matières premières nécessaires à l’énergie nucléaire, la biodiversité menacée etc.

Voici la liste des films sélectionnés pour la programmation 2012 du Festival du Film Vert.

Le film commun à tous les sites du Festival est Dirt. C’est le coup de coeur du comité de sélection.
Dirt fait partie de la liste de 6 nominés, qui sont en compétition pour le prix Tournesol du Documentaire Vert 2012.Et, tous les films présentés sont en sélection pour le Prix GreenPeace Suisse 2012.

Tous les films 2012

http://www.festivaldufilmvert.ch/

 

Extraits

  • Chercher le courant

Film documentaire – en 1ère suisse
Chercher le courant – Réalisateur Nicolas Boisclair & Alexis de Geldhere (2010, Canada, 85mn)chercher le courant
Age légal: 10 ans / Age conseillé: 12 ans

Nicolas Boisclair et Alexis de Gheldere parcourent en canot les 500 km de la rivière Romaine avant la construction de 4 barrages hydroélectriques par Hydro-Québec. En parallèle, accompagnés de Roy Dupuis, ils explorent les différentes énergies renouvelables et leur rentabilité en interviewant des experts à travers le Québec

 

  • Into eternity

Réalisateur Michael Madsen (2011, Danemark, 67mn)
Prix: Grand Prix Vision du Réel, Prix du public au festival CPH:DOX Festival Kopenhagen, le Green Screen Award au festival IDFA Amsterdam Documentary Film Festival…
Age légal: 16 ans / Age conseillé: 16 ans

Le chantier d’un sanctuaire conçu pour durer cent mille ans. Creusée dans le nord de la Finlande, à Onkalo, cette gigantesque grotte Into eternityabritera des déchets nucléaires. S’adressant aux générations futures, ce documentaire montre ces travaux gigantesques – cinq kilomètres de galeries plongeant 500 mètres sous terre – et pose la problématique de l’élimination des déchets radioactifs sous l’angle de la temporalité. Impliquant une responsabilité millénaire, celle-ci nous oblige à adopter une autre échelle de durée.

 

  • Mind Bomb

Réalisateur Christophe Montaucieux (2011, France, 55mn)
Age légal: 12 ans / Age conseillé: 14 ans

Il s’agit de montrer à ceux qui ne veulent pas les voir les injustices faites à l’environnement. Cette bombe non-violente influence le regard que nous portons sur la Mind bombdestruction de la planète. Elle nous pousse à ne plus être seulement observateur. Elle nous incite à agir et devenir acteur du changement.

  • Severn

Réalisateur Jean-Paul Jaud (2010, France, 120mn)
Age légal: 10 ans / Age conseillé: 12 ans

En 1992, au Sommet de la Terre à Rio de Janeiro, Severn Cullis-Suzuki, une enfant de 12 ans interpellait les dirigeants du monde entier sur la situation Severnhumanitaire et écologique de la planète. En 2009, Severn est une jeune femme de 29 ans qui s’apprête à donner naissance à son premier enfant. Ce long-métrage documentaire propose une mise en regard du discours de Severn en 1992 avec la vision qu’elle porte sur le monde en 2009. Que s’est-il passé depuis 18 ans ? Quels sont les engagements environnementaux qui ont été tenus ? A quelles urgences et nouveaux défis le monde doit-il faire face.

BA du documentaire «Severn, la voix de nos… par LibeOrleans

é menacée, etc.

  • Tchernobyl – an XXV, et après ?

Réalisateur Raphaël van Singer (2011, Suisse, 22mn)
Age légal: 10 ans / Age conseillé: 12 ans

26 avril 2011. Une dizaine de parlementaire se sont rendent en Ukraine afin d’assister aux commémorations des 25 ans de la catastrophe de Tchernobyl. Suite à Tchernobyl - an XXV, et après?la catastrophe de Fukushima cette visite a pris une dimension inattendue, le problème nucléaire est de retour au cœur du débat politique suisse. Coup de tonnerre quelques semaines plus tard, le Conseil Fédéral annonce que la Suisse va sortir du nucléaire en 2034!
 

Tchernobyl an 25, et après? from astrophule prod. on Vimeo.

 

  • Tipping point, ocean acidification

Réalisateurs Laurence Jourdan, Nicolas Koutsikas (2010, France, 52mn)
Age légal: 10 ans / Age conseillé: 12 ans

Les émissions de CO2 dans l’atmosphère ne contribuent pas seulement au réchauffement climatique. Les océans aussi sont touchés, puisqu’ils absorbent Tipping point, ocean acidificationd’énormes quantités de ce gaz, ce qui modifie leur composition chimique et porte gravement atteinte à leur environnement. Grâce à de magnifiques images sous-marines et à une approche scientifique méticuleuse, ce film sensibilise les téléspectateurs aux problèmes causés par ce phénomène relativement nouveau et propose un certain nombre de solutions, avant qu’il ne soit trop tard.

 

 

 

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Centrale gaz : le projet se confirme à St-Vulbas

Le projet d’une centrale à gaz sur le Parc industriel de la plaine de l’Ain poursuit son chemin, mais prend du retard. Un report de quelques mois est déjà annoncé. L’enquête publique est ouverte encore jusqu’au 14 mars inclus et vise à recueillir toutes les interrogations des citoyens.

Centrale gaz st vulbas

Après l’étude de faisabilité et l’obtention des autorisations, le projet d’implantation d’une centrale à gaz à Saint-Vulbas, est donc entré dans sa deuxième phase : celle de l’enquête publique, avant sa construction et son démarrage initialement prévu courant 2013.

L’enquête publique, actuellement en cours, organisée et supervisée par un commissaire enquêteur invite tous les villibadois et autres citoyens à venir consulter les documents décrivant le projet en mairie, et faire part de leurs remarques, auxquelles « Statkraft », société norvégienne d’exploitation, doit apporter une réponse.

Ce chantier, qui s’élève à hauteur de 500 millions d’euros d’investissements, devrait employer 600 personnes pendant toute la durée de sa construction prévue sur 3 ans, et à terme, entre 40 et 50 emplois seront créés sur place. L’activité nécessitera également l’intervention de personnel extérieur (sous-traitants, bureaux d’études et d’ingénierie, services divers) et devrait avoir des répercussions sur l’activité locale régionale. Il est difficile d’estimer cependant le nombre d’emplois indirects que générera cette centrale à gaz.

Bien que les recrutements n’aient pas encore débuté, la direction de la société Statkraft explique gérer pour l’instant, d’avantage de demandes d’emploi, que de questions relatives à l’environnement ou à la sécurité, tels que les possibles rejets toxiques sur les habitants de la région.

“On ne fait pas de centrales à gaz sans rejeter un minimum de CO2”, précise Catherine Hertog, directrice de la communication de la société Statkraft, “mais c’est extrêmement peu au regard des anciennes centrales à charbon”.

Des propos appuyés par Francis Meunier, professeur au CNAM, spécialiste en énergétique et auteur de plusieurs ouvrages sur l’énergie et l’effet de serre, lequel avait déjà réagi à l’implantation d’une centrale gaz dans le Finistère.

“Dans l’ère actuelle de transition énergétique post Fukushima, vers une production électrique décarbonée, paradoxalement, la production électrique à partir de centrales au gaz à cycle combiné fait sens. Et pourtant, une centrale au gaz produit du CO2.

Et le spécialiste d’ajouter que les cycles thermodynamiques des nouvelles centrales gaz sont à la pointe de la technologie :

“Aujourd’hui, ces cycles constituent de véritables bijoux technologiques présentant les meilleurs rendements tant énergétiques qu’économiques. Par comparaison, les centrales nucléaires constituent des technologies ringardes cantonnées au cycle des turbines à vapeur, et incapables, pour des raisons de sécurité, de combiner la technologie haute température de la turbine à gaz. Le rendement d’une centrale à cycle combiné au gaz est supérieur à 50 % contre seulement 34 % pour le nucléaire et moins de 30 % pour une centrale obsolète au charbon largement utilisée comme centrale d’appoint en France en hiver. De plus, le charbon émet près de deux fois plus de CO2 que le gaz naturel. Résultat, des centrales au gaz à cycle combiné produisent trois fois moins de CO2 que des centrales obsolètes au charbon ! D’un point de vue écologique, il n’y a pas photo. Les partisans du nucléaire objectent que le nucléaire émet moins de CO2 que le gaz, sauf que le manque de flexibilité du nucléaire l’empêche de répondre aux pics de consommation, ce qui est un sujet tabou, et pourtant essentiel, dans les débats actuels…
Enfin, le coût d’investissement d’une centrale au gaz à cycle combiné est inférieur à celui d’une centrale nucléaire, mais surtout il faut noter que sa rentabilité économique est beaucoup plus élevée…”

De son côté, le Comité de vigilance de la plaine de l’Ain demeure attentif au suivi du dossier. Son président, René Pampouille, invité en Norvège pour visiter les installations d’une centrale équivalente, se dit confiant et rassuré, tout en regrettant que ce projet n’ait pas abouti aux mains d’EDF, qui selon lui, “avait toutes les compétences pour le mener à bien”.

Une chose est sûre, la centrale gaz pourrait répondre à une demande forte en matière de production d’énergie. La consommation d’énergie électrique a été multipliée par 10 entre 1973 et 2008. En outre, depuis une dizaine d’années les pics de consommation sont de plus en plus élevés et fréquents, provoquant parfois des délestages dans certaines régions. D’ici 2020, En Rhône-Alpes, une augmentation de 0,6 % par an de la consommation d’énergie est attendue…

Source : http://www.bugey-cotiere.fr/article.php?news=1474


Cycle combiné à gaz de la plaine de l’Ain

Le projet de centrale à cycle combiné à gaz dans la Plaine de l’Ain, d’une envergure de 1200 MW pour environ 500m€ d’investissement.
Il propose une solution au risque de pénurie qui existe aujourd’hui sur le marché français de l’électricité en raison de l’augmentation régulière de la consommation et de la fermeture progressive jusqu’en 2015 des centrales à charbon fortement émettrices de dioxyde de carbone en application de la directive 2001/80/CE – Grandes Installations de Combustion (GIC).

Animation sur le fonctionnement d’une centrale à gaz


Statkraft veut implanter une centrale à gaz à Saint-Vulbas (01)

Le groupe énergétique norvégien Statkraft (siège France à Lyon), qui figure parmi les premiers producteurs d′énergie renouvelable en Europe, projette de créer une centrale à gaz qui produirait de l′électricité via des turbines. La structure verrait le jour sur un terrain de 13ha et pourrait être raccordée à la canalisation de gaz qui relie Paris à Marseille par un piquage, au niveau de la commune de La Boisse sur la Côtière. ′Le tracé est à l′étude et fera l′objet d′une enquête publique en 2011′. Après un chantier qui mobilisera jusqu′à 500 ouvriers, la centrale pourrait ouvrir ses portes fin 2014. Elle générerait 25 emplois locaux et emploierait jusqu′à 50 personnes. Statkraft compte 3.400 salariés dans une vingtaine de pays et a réalisé 3,1Mds� de CA en 2008. (www.statkraft.com )
Publié le 13/07/2010 —

Source : http://www.firsteco.fr/article.php?id=1148


Halte au développement anarchique des Centrales thermiques au gaz en France

Une étude de René MOMPER démontre, chiffres à l’appui, que la maitrise s’impose
Les projets d’installation de centrales thermiques au gaz se multiplient dans l’hexagone, c’est une très mauvaise nouvelle pour le climat ! Ces centrales sont appelées Cycle Combiné Gaz (C.C.G.). L’actualité énergétique en France, cet hiver, était surtout braquée sur l’importation d’électricité du fait de l’arrêt de nombreuses tranches de centrales nucléaires. Il faut pourtant s’intéresser à un autre phénomène qui se prépare tout en douceur. La construction et les projets de C.C.G. et leurs conséquences.

Avis défavorable pour la centrale à gaz d’Hambach

Un avis défavorable a été émis sur la future implantation par Direct Energie d’une centrale à cycle combiné gaz à Hambach, en Moselle.

Les opposants au projet critique tout particulièrement l’absence de cogénération pour ce type d’installation et dénonce un surdimensionnement de la centrale (900 MW) par rapport aux besoins de la région. Ils s’alarment également sur la destruction de l’environnement et sur la pollution induite pouvant potentiellement provoquer des maladies chroniques (allergies, asthmes, bronchites) voire mortelles (cancers).


Centrale à gaz en Bretagne : plus de 1 000 personnes manifestent à Landivisiau

Plus d’un millier d’opposants à un projet de centrale électrique au gaz ont manifesté dans le calme samedi 3 mars 2012 à Landivisiau (Finistère), trois jours après l’annonce du choix de ce site par le ministère de l’Industrie, ont constaté des journalistes de l’AFP.

centrale gaz bretagne« Non à la centrale ici ou ailleurs », ont scandé les manifestants, 1 000 selon la gendarmerie, 1 500 selon le collectif d’associations Gaspare, avant d’entamer une marche en direction du site de 10 ha retenu pour la construction de la centrale.
La manifestation a notamment réuni des militants écologistes et de gauche, mais aussi des élus comme Alain Somme, conseil municipal Modem du village voisin de Plougonvest.

« C’est un projet inepte, coûteux, polluant et qui va sacrifier des terres agricoles », a dénoncé Gaëlle Rolland-Chapelain, candidate Europe écologie-Les Verts aux législatives dans la circonscription.

« Gaspare ne s’arrêtera pas. Il y a une réelle dynamique. Nous ferons plier le gouvernement », a assuré à l’AFP la porte-parole du collectif Christine Bertho.

Mise en service 1er octobre 2016 – Mercredi 29 février, le ministre de l’Industrie Eric Besson a annoncé avoir retenu le site de Landivisiau et le consortium Siemens-Direct Energie pour la construction d’une nouvelle centrale à cycle combiné au gaz pour soutenir l’alimentation électrique en Bretagne.
Siemens et Direct Energie, qui étaient en concurrence avec des projets d’EDF et d’Enel, doivent construire à Landivisiau une centrale de 422 mégawatts, qui devrait être mise en service d’ici le 1er octobre 2016.

L’appel d’offres pour cette nouvelle centrale dans la pointe de la Bretagne, véritable serpent de mer depuis l’abandon du projet de construction d’une centrale nucléaire à Plogoff (Finistère) en 1981, avait été lancé en juin 2011.

La Bretagne ne produit que 8 % de l’électricité qu’elle consomme et est régulièrement menacée d’un risque de black-out en hiver, lié notamment à l’usage du chauffage électrique.
Les opposants à la centrale préconisent des investissements dans les économies d’énergie et d’autres modes de chauffage.


Source: http://www.lagazettedescommunes.com/103638/centrale-a-gaz-en-bretagne-plus-de-1-000-personnes-manifestent-a-landivisiau/

Autre source sur la centrale gaz en Bretagne: http://www.letelegramme.com/local/finistere-nord/morlaix/landivisiau/landivisiau/landivisiau-29-un-bon-millier-de-manifestants-contre-la-centrale-au-gaz-03-03-2012-1620754.php

 

Avant de prendre position, SDN Bugey souhaite recueillir plus d’informations afin de bien analyser la situation et le projet de centrale à gaz à St Vulbas dans l’Ain.

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Fukushima,1 an après

11 mar 2012, triste anniversaire de la catastrophe nucléaire de Fukushima

Retrouvez quelques articles glanés sur différents sites qui traite du sujet :

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La série “Récits de Fukushima”

« Crêperie Bretonne », c’est écrit sur la devanture de ce petit établissement à Sasazuka, un quartier de Tokyo calme et résidentiel.

Récits de FukushimaDavid est Breton. Avec sa femme Eiko, cela fait 5 ans qu’ils travaillent dur pour développer leur affaire. Et ça commençait à bien marcher. Mais ils ont pris une décision très lourde : partir du Japon.

Leur fille Yuna a quatre ans. Eiko et David ne veulent pas jouer à la roulette russe. Si le problème n’était que la radiation, cela serait encore gérable. Tokyo n’est pas Fukushima. Certes certains quartiers sont contaminés, mais la plupart sont sains. Ce qui les a vraiment décidé à tout abandonner c’est surtout la façon dont le gouvernement gère la situation.

Les produits alimentaires sont mal tracés. On parle de répartir de façon « équitable » les déchets de la centrale et des travaux de décontamination un peu partout au Japon, y compris dans la baie de Tokyo. Le pays ne semble pas avoir compris que la cinquantaine d’autres réacteurs sont autant de dangers potentiels.

En 2007, suite à un tremblement de terre, la centrale de Kashiwazaki-Kariwa avait déjà fait trembler le Japon. Des fuites importantes de liquide radioactif avaient polluées la mer. Eiko m’a fort éclairé sur le « politiquement correct » au Japon. Il est si difficile dans cette culture d’exprimer des opinons qui vont à l’encontre de celle qui domine. On passe alors très vite pour un traître ou un rebelle. Peut-être cet accident est-il l’occasion pour les Japonais de prendre conscience que chacun se forge son destin, que chacun doit marquer l’Histoire de sa petite pierre en cherchant à élaborer son propre rapport au monde, mais cela ne vaut-il pas également pour nous.

Retrouver tous les récits de Fukushima diffusés sur ARTE.TV : http://fukushima.arte.tv/files/la_grande_question.jpg


Le réalisateur, Alain de Halleux

Petit manuel pour voyager
au Japon contaminé.

Shintaro, mon assistant japonais et moi avons pris 2 mois pour préparer ce voyage. On n’entre pas si facilement dans la maison d’un Japonais. Très affable et respectueux de l’autre, il ne dévoile pas facilement ses secrets. Au Japon, il y a deux mots qui résument très bien la chose. Honne et Tatemae, l’apparence et la vérité intérieure. Ce qu’on dit et ce qu’on pense. Et l’un ne correspond pas nécessairement à l’autre. Autre difficulté rencontrée lors de cette préparation : le Japonais ne fait confiance à quelqu’un qu’à partir du moment où il l’a rencontré. Ainsi, par exemple, pour réussir à obtenir un rendez-vous avec Nakate-san, il nous a fallu écrire une dizaine de mails et donner de multiples coups de téléphones non seulement à Nakate lui-même, mais aussi à des connaissances. Lorsque j’ai fini par le rencontrer en personne, il m’a avoué : « Alan-san, je m’étais fait de vous l’image de quelqu’un de très compliqué ! ». J’ai éclaté de rire car j’avais vécu la même expérience dans l’autre sens.
Un Japonais n’exprimera jamais que l’opinion ambiante. Il est né politiquement correct, si l’on veut. Il existe d’ailleurs une expression Kokyu rumi : lire ce qui est dans l’air. La langue se prête bien à cet exercice périlleux qui consiste à ne jamais contredire ou choquer qui que ce soit. La structure de la phrase est telle que le verbe arrive à la fin ainsi que la négation ou l’interrogation éventuelle. De plus, le Japonais possède une multitude de petits mots qui lui permettent de temporiser ou de diluer sa phrase. Ainsi, tout en parlant, il peut jauger les réactions de son interlocuteur et modifier au dernier moment le sens de son propos. Imaginons que je veuille proposer un verre de bière à mon invité, mais je ne suis pas sûr qu’il en boive. Je pourrais le vexer en sous-entendant qu’il aime ça. Mais peut-être justement n’attend-il que ça, que je lui demande justement s’il aime la bière. Comment lui proposer dès lors de boire avec moi ? En Japonais, c’est très simple. Je vais dire un truc du genre : « Vous…et bien…un verre de bière…n’est-ce pas…vous boirez… » En fonction de la mimique de mon invité, je pourrais d’une syllabe dire : « N’est-ce pas » ou « Sûrement pas ! ». Les Japonais sont donc passés maîtres dans l’art du sous-entendu et de son décryptage. Ils ont développé une intuition qui leur permet d’évaluer au plus vite l’autre. Je me souviens qu’au début de notre travail, j’avais demandé à Shintaro d’envoyer un mail de 3 lignes à Nakate pour lui proposer un rendez-vous téléphonique. Si j’ai pris 15 minutes pour écrire ce mail en anglais, c’est beaucoup. Nous sommes lundi matin. Shintaro est censé traduire ce mail et l’envoyer. Mardi matin, je lui demande s’il a des nouvelles de Nakate, si celui-ci a répondu à notre mail. Shintaro me dit qu’il ne l’a pas encore traduit. Je suis un peu ennuyé. Je me demande si Shintaro a oublié ce travail. Il me rassure. Il travaille à la traduction, mais celle-ci n’est pas encore terminée. Je lui rappelle qu’il est urgent d’entrer en contact avec Nakate. Shintaro, se vexe. Il le sait très bien. C’est pour ça qu’il prend le temps de bien traduire mon mail.
Mercredi matin, je réitère ma demande. Shintaro me rassure. Il a traduit le mail. Enfin, me dis-je, il n’est pas trop tôt ! Mais, poursuit-il, il attend le retour d’un de ses amis qui est occupé à le corriger. Quoi ?! Et quand aurons-nous cette fameuse correction ? Mercredi soir ?
Bref, le mail que j’avais écris le lundi a fini par partir jeudi. Inutile de dire qu’à ce rythme, il nous était impossible de trouver des familles qui accepteraient de nous rencontrer et d’organiser tous les rendez-vous. Je me suis fâché. Shintaro aussi ! Je ne comprenais pas encore l’importance de la première impression que l’on laisse sur un japonais. Elle est déterminante. On n’effacera jamais cette image-là, d’où l’importance de prêter attention à ne faire aucune erreur au début d’une relation.

Au bout de deux mois de travail intensif, l’agenda était en place. Départ pour le Japon. A peine arrivé à Narita, surprise ! La première chose qu’un fumeur fait après 12 heures d’avion, c’est d’aller fumer une cigarette à l’entrée de l’aéroport. Je fume depuis à peine dix secondes lorsque quatre Japonais se tournent vers moi et m’indiquent gentiment du regard une espèce d’aquarium planté sur le trottoir. C’est là que je dois aller fumer. Je me dis que cette situation ne vaut que pour l’aéroport et que dans la ville, comme partout au monde, rien ne m’empêchera de fumer dans la rue. J’arrive au centre de Tokyo. Pas un mégot par terre et pas un fumeur. Je suis pris d’angoisse. Soudain, au coin d’une rue, un « Smoker corner ». Une dizaine de personnes sont rassemblées autour d’un cendrier. L’espoir revient. Ainsi tous les deux ou trois carrefours, les autorités ont-elles installés de petites îles de survie pour fumeur. Arrive l’heure de dîner. J’entre dans un restaurant. Et là, surprise, l’atmosphère est bleue. Tout le monde fume à table en mangeant. Le monde à l’envers. Je raconte cette anecdote pour faire comprendre que les codes sont ici assez radicalement différents des nôtres. Certains en ont déduit que les Japonais sont si différents de nous qu’il est difficile d’entrer en communication avec eux. Pour ma part, j’ai vu des êtres humains, mes frères. J’ai eu d’autant moins de difficultés à créer une relation avec eux que je me suis présenter exactement tel que j’étais. Cela dit, au fur et à mesure du voyage, je m’amusais à adopter les coutumes locales, ce qui est fortement apprécié.

A Tokyo, j’ai habité chez David et Eiko qui tiennent la crêperie bretonne. Pas trop dépaysant donc. Ça me laisse le temps d’absorber mon décalage horaire. Eiko a habité en France et en Belgique. Enfin, c’est ce que je crois lorsque j’arrive chez eux. Car à peine les bagages déposées, je fonce chez David et Royoko, un couple américano-japonais. J’y tourne mes premières interviews. Je rentre à la crêperie. Je suis à l’ouest. David a fini son service et nous rentrons à son appartement. Nous buvons une bière. Je m’endors presque, mais David me dit d’attendre Eiko. Elle a tant de choses à dire. J’hésite, mais David insiste. Eiko finit par arriver vers 1H30 du matin. Cela fait déjà 30 heures que je n’ai pas dormi. Mais la conversation est si passionnante que je finis par prendre ma caméra et filmer. Quand enfin je m’écroule sur mon futon, c’est déjà l’aube.

Ensuite, j’ai déménagé à Fukushima City chez Isao, un retraité célibataire de 61 ans. C’est un ancien ingénieur en aéronautique. Il s’est fait construire une maison somptueuse dans la campagne pas loin de la ville. Je n’ai jamais vu une maison comme ça. Elle parle : « Votre bain est prêt ! ». « Bonjour ! »…même les toilettes sont électroniques. Comme le mode d’emploi décrit sur la chasse d’eau est en Japonais, impossible de la programmer. Je m’assieds à tout hasard sur la planche, en optant pour un style finalement extrêmement classique. La planche est chaude, sursaut de surprise. Il paraît que si le Japon supprimait toutes les toilettes électroniques, il pourrait supprimer 2 réacteurs nucléaires. Je ne sais si c’est vrai, mais je suis sûr que le simple fait de pisser au Japon coûte un pont en électricité…
Isao est un spécialiste de karaoké. Il a bien évidemment une installation dernier cri. De temps en temps le soir, nous buvons une bière avec lui et Rie et nous chantons. Je me sens chez moi. Isao est formidable. Il nous emmène avec sa voiture un peu partout. Il nous fait à manger. Et comme c’est un grand mangeur, je déborde de sushi, de soupe au bœuf et de pâtes. Si les deux trois premiers jours à Tokyo, j’ai fait très attention à la provenance de la nourriture, je dois bien avouer que j’ai vite baissé la garde. On comprend dès lors l’attitude de la population de Fukushima après un an…la radioactivité est non seulement invisible, mais elle a aussi la faculté de nous rendre amnésique.

Par Alain de Halleux, réalisateur


Source: http://fukushima.arte.tv/#!/4883

 

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