Conférence « Notre alimentation et la radioactivité »

Les aliments que nous consommons sont-ils susceptibles de contenir de la radioactivité d’origine artificielle ? Quelles sont les limites de contamination fixées par les autorités sanitaires ?

En situation normale, nos aliments sont-ils susceptibles de contenir de la radioactivité d’origine artificielle ?

En cas de situation accidentelle, quelles limites sont fixées par les autorités sanitaires ?

  • Comment ces seuils sont-ils déterminés par les autorités sanitaires au niveau européen ?
  • Quels sont les groupes de radionucléides et les catégories de denrées alimentaires concernés par ces seuils ?
  • Certains aliments sont plus contaminés que d’autres. Quels sont les risques pour la santé des consommateurs ? Quelle persistance dans le temps ?
  • Quels outils permettent de déterminer la contamination des aliments ? A quel niveau et par quels radioéléments ?
Animateurs/conférenciers
Roland Desbordes (enseignant en Science physique appliquée, Président de la CRIIRAD)
Organisateur
Sortir du Nucléaire Bugey
Partenaire(s)
CRIIRAD (Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité)
Lieu et date
Mairie de Loyettes (01360) – salle des mariages- le 14 octobre à 20h

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Fermons Fessenheim…et Bugey

COMMUNIQUE DE PRESSE DE SDN BUGEY DU 28 / 08 / 2016
Ce vendredi 26 août, nous avons eu l’occasion de lire, sur une banderole accrochée au grillage d’un parking de la centrale du Bugey : « NON A LA FERMETURE DE FESSENHEIM ».
Pour nous, c’est l’expression de personnes qui veulent à tout prix continuer dans l’exploitation des centrales en fin de vie que sont Bugey et Fessenheim, quels que soient les risques pour la population, bien au-delà de nos frontières et quel que soit le coût financier de l’énergie nucléaire qui s’alourdit de jour en jour. Pour préserver leur présent, notre futur est pris en otage.
Les incidents s’accumulent à Fessenheim et à Bugey.
A Fessenheim, après avoir imposé l’arrêt du réacteur n°2, l’ASN a décidé le 18 juillet dernier, de ne pas autoriser le redémarrage de cette tranche car, « le risque serait trop grand » au vu des très nombreuses irrégularités détectées, notamment au niveau du générateur de vapeur.
Localement, si l’on considère la centrale du Bugey, avec tous les « problèmes » et avaries qu’elle rencontre depuis plusieurs mois, on peut s’interroger sur ce « soutien » émanant de personnes travaillant dans une installation sans doute encore plus -sinon autant- « mal en point » que son homologue alsacienne.
Actuellement, la centrale de Bugey tourne vraiment au ralenti suite à des réparations sans fin. La tranche n°5 est à l’arrêt depuis maintenant un an (énorme chantier pour tenter de résoudre de graves problèmes d’étanchéité sur son enceinte de confinement), la n°3 voit son redémarrage reporté de jour en jour et la n°4 a été stoppée à partir du samedi 27 août pour maintenance. En cette fin août, il n’y a donc concrètement que la tranche n°2 qui fournit de l’électricité…Et ce cas de figure s’est reproduit plusieurs fois cette année. Une faible production qui démontre que l’on peut se passer de cette centrale….
Et ne parlons pas de l’argument éculé de pénurie possible d’électricité dans un marché où l’offre dépasse largement la demande, avec des prix à la baisse.
Régulièrement, la presse se fait l’écho de malfaçons de certaines pièces de ces réacteurs, de non-conformités, et dernièrement l’ASN nous informe sur des défaillances de ces centrales face aux risques sismiques. Or, la centrale de Fessenheim est construite sur une faille avec des risques d’inondation, tout comme celle de Bugey.
Nous sommes très inquiets, tout comme nos voisins allemands et suisses, car ces deux centrales vétustes sont dans un environnement à fort risque et sont implantées dans des régions très peuplées, où les conséquences de fuites radioactives seraient dramatiques pour la santé et les biens de millions d’habitants.
En conclusion, nous répétons avec force : « OUI à la fermeture immédiate de Fessenheim et de Bugey » pour le bien de tous.

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Action « Zone à évacuer »

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Le samedi 18 juin sous le pont Raymond Pointcarré à LYON, entre 9 et 12 heures, avec des membres de Greenpeace et Rhône Alpes Sans Nucléaire nous avons effectué notre première action « Zone à Evacuer en Cas d’Accident Nucléaire Majeure » .A cette occasion nous avons constaté que beaucoup d’automobilistes ignoraient jusqu’ici l’existence d’une centrale à moins de 35 Km.
GP

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URGENT avant le 4 juillet dites NON à la prolongation de Bugey 3

Il y a actuellement en cours sur le site de l’ASN deux consultations publiques :
– l’une pour la prolongation jusqu’en avril 2024 du réacteur Bugey 3 (http://www.asn.fr/Reglementer/Consultations-du-public/Consultations-du-public-en-cours/Centrale-nucleaire-du-Bugey-reacteur-3),
– l’autre pour modifier la décision qui autorisait la prolongation du réacteur Bugey 2 jusqu’en avril 2021 (http://www.asn.fr/Reglementer/Consultations-du-public/Consultations-du-public-en-cours/Centrale-nucleaire-du-Bugey-reacteur-2).
Lors de la consultation pour la prolongation du réacteur Bugey 5, il y avait eu plus de 1300 commentaires pour dire non à la prolongation.
Il s’agit donc de faire mieux avant le 4 juillet 2016 à 24 heures.Pour vous aider à faire un commentaire, si vous voulez argumenter un peu, vous trouverez ci-après quelques suggestions. Vous pouvez aussi vous inspirer des commentaires déjà faits
.FAITES AUSSI SUIVRE A VOS CONNAISSANCES
Pour Bugey 3 :

Non à la prolongation jusqu’en 2024 de ce réacteur vieux de déjà 37 ans et 9 mois.


Le réacteur n° 3 de la centrale nucléaire du Bugey a eu sa première divergence en août 1978 et il a été raccordé au réseau électrique en septembre 1978. A ce jour, ce réacteur fonctionne donc depuis 37 années et 9 mois et l’ASN veut le prolonger jusqu’en avril 2024, c’est à dire jusqu’à 44 années et 7 mois. Il y a là de l’inconscience et l’ASN fait prendre le risque à notre région de subir un accident grave avec des conséquences comme à Tchernobyl ou Fukushima. Cette décision est criminelle et j’exige l’arrêt définitif de ce réacteur ainsi que ceux de Bugey 2, Bugey 4 et Bugey 5.


Cette décision de prolongation de ce réacteur jusqu’à 44 ans et 7 mois est insensée car elle fait courir un grave risque d’accident. L’ASN veut-elle faire disparaitre des milliers d’emploi (déjà plus de 6000 emplois à moins de 10 km du site nucléaire), faire évacuer des millions de personnes (Lyon à 30 km), tuer l’économie française (plus d’axe nord-sud par routes, autoroutes voies ferrées, plus d’aéroport Lyon Saint Exupéry, …). Soyons raisonnable, il faut fermer de suite ce réacteur et les trois autres, d’autant que la loi de transition énergétique diminue la part du nucléaire dans la production électrique française et que pour cela il faut fermer une dizaine de réacteurs d’ici 2025. Actuellement trois réacteurs sont à l’arrêt et notre région n’a pas encore manqué d’électricité, donc on peut arrêter de suite cette centrale.


Selon l’article L593-19 du Code l’Environnement, le réexamen de sûreté effectué au-delà de la 35e année de fonctionnement d’un réacteur électronucléaire entraîne la proposition de dispositions par l’exploitant. Celles-ci ne doivent être soumises à la procédure d’autorisation par l’ASN qu’après enquête publique. Il se trouve que le réacteur Bugey 3 a eu son troisième réexamen de sûreté après 35 années de fonctionnement, puisqu’il a été raccordé au réseau électrique en septembre 1978 et que le rapport de bilan de l’examen de sûreté date du 6 février 2014, soit à 35 ans et 5 mois de fonctionnement. Il est donc nécessaire que les dispositions proposées par l’exploitant soient préalablement soumises à enquête publique avant toute décision de l’ASN.


Il faut arrêter la mascarade de la sûreté nucléaire. L’ASN est sur le point de prendre une décision sur la prolongation du réacteur n° 3 du site nucléaire du Bugey. C’est l’objet de la présente consultation publique. Dans la décision qui nous est soumise, l’ASN ne dit rien des problèmes de pièces non conformes et aux certificats falsifiés par l’usine du Creusot d’AREVA. On peut avoir des doutes sur la fiabilité des contrôles faits par l’ASN. Il est urgent de ne pas prolonger le fonctionnement de ce réacteurs et d’arrêter aussi les trois autres.
Hors ce grave problème, on peut être étonné des décisions qui sont imposées à EDF pour ce réacteur avant le 31 décembre 2016 :
– un dispositif de confinement est installé afin d’éviter une dispersion directe du ciel de cuve du réservoir de traitement et de refroidissement d’eau des piscines (PTR) dans l’environnement en cas d’accident : pourquoi le 31 décembre 2016, alors que pour Bugey 2 c’était avant le 31 décembre 2014 et pour Bugey 4 le 31 décembre 2015 ?
– un dispositif est mis en place afin d’éviter une rupture de confinement en cas de rupture de la barrière thermique d’un groupe motopompe primaire : pourquoi le 31 décembre 2016, alors que pour Bugey 2 c’était avant le 31 décembre 2014 ?
– la mise en place de matériels antidéflagrants dans le bâtiment des auxiliaires nucléaires (BAN) est achevée : pourquoi avant le 31 décembre 2016 alors que pour Bugey 2 c’était le 30 septembre 2014 et pour Bugey 3 le 30 juin 2015 et que l’avis IRSN n° 2011-394 pointait déjà les insuffisances de ce local BAN en matière de résistance au feu et demandait une mise en conformité pour Bugey 2 avant fin 2011 ?
– l’exploitant met en place le déport de la commande de fermeture de la vanne du tube de transfert dans un local protégé des rayonnements en situation accidentelle : pourquoi avant le 31 décembre 2016 alors que pour Bugey 2 c’était le 31 décembre 2013 et pour Bugey 4 le 31 octobre 2014 ?
Lorsque des problèmes de sûreté sont identifiés, les travaux de mise en conformité sont extensibles sur plusieurs années. On a l’impression que l’ASN est plus à la disposition de l’exploitant qu’à assurer la sécurité des citoyen(ne)s.
Il faut arrêter cette mascarade de sûreté nucléaire et fermer définitivement ce réacteur n° 3 ainsi que les trois autres.


Parallèlement à cette consultation, il y a une consultation pour modifier la décision de poursuite du réacteur Bugey 2. Cette modification porte sur le risque de colmatage lié au calorifuge de type Microtherm. Or il est dit que ce type de calorifuge équipe les réacteurs du site de Bugey. Pourquoi n’y a t’il pas de prescription similaire pour le réacteur Bugey 3 ?Pour Bugey 2 :

Non à la prolongation de ce réacteur vieux de déjà 38 ans et 1 mois.

Pour mettre un commentaire, il faut créer un compte et s’identifier (voir ci-joint). A la création du compte, si pas de retour, voir dans les indésirables.Merci de votre aide pour faire arrêter cette vieille centrale.A bientôt.

Joël Guerry
Sortir du Nucléaire Bugey

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200 000 PAS A BURE

Le dimanche 5 juin, SDN Bugey  était représentée à l’opération « 200 000 pas à BURE » par trois de ses membres

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centrale du Bugey, pourquoi la Métropole ne peut pas être à la CLI

La commission locale d’information de la centrale nucléaire du Bugey prévoit de rejeter la demande d’intégration de la métropole de Lyon en son sein. Pour Pierre Hémon, président d’EELV à la ville de Lyon, il s’agit là de ne surtout pas avoir l’obligation de communiquer aux lyonnais à propos des risques et des incidents liées à la plus vieille centrale de France, juste après celle de Fessenheim.

la suite ici

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Élargir le PPI ou fermer la centrale ?

Le 13 mai 2016 Jean Pierre Collet de Sortir du nucléaire Bugey répond aux questions de Jean Luc Coppi journaliste au Dauphiné libéré sur l’élargissement du PPI de 10 à 20 Km annoncé par Mme Royal.

  • Que pensez-vous de cette extension du périmètre ?

« La France est très en retard par rapportinterview à ses voisins européens, qui sont pour la plupart à 20, voire en 50 km. Donc, il s’agit juste d’un rattrapage. Pour SDN Bugey, comme pour un certain nombre d’organismes comme l’ANCCLI, Association nationale des comités et commissions locales d’informations, qui demandent 80 km, voire 100 km, pour l’Autorité de sûreté nucléaire, on est loin du compte. Donc, 20 km, c’est un peu mieux, mais ce n’est pas encore ça. D’autant qu’avec ce périmètre, on n’inclut toujours pas l’agglomération lyonnaise, qui est à 35 km. Si le PPI est élargi, on aimerait que des panneaux le spécifient clairement à l’entrée de chaque commune, avec la mention »Zone à évacuer en cas d’accident nucléaire majeur », comme nous le faisons parfois lors d’actions symboliques. »

  • Concrètement qu’est-ce que ça change ?

« Les pastilles d’iode seront distribuées non pas dans un rayon de 10 km autour des centrales, mais dans un rayon de 20 km. S’il y a une évacuation, elle sera envisagée sur 20 km également. Cela permet d’élargir toutes les mesures d’urgence en cas d’accident nucléaire. Mais il y a la théorie et la pratique. On l’a vu avec la campagne de distribution de pastilles d’iodes qui a été organisée au début de l’année 2016 : seulement 30% des habitants concernés les ont récupérées. Il y a trois ans, un exercice d’évacuation dans un rayon de 5 km autour de la centrale du Bugey a eu lieu, qui n’était pas très concluant. Clairement, on doute de l’efficacité de ce PPI, qui reste très flou. En tout cas, la parade prévue en cas d’accident majeur me paraît partielle. »

  • C’est quoi la solution ?

« La centrale du Bugey va avoir quarante ans et il y a nombre de signes alarmants. On ne va quand même pas continuer à maintenir cette centrale qui est vétuste indéfiniment. La solution, c’est de fermer la centrale nucléaire du Bugey. En France, on est en surcapacité de production électrique et on pourrait arrêter des réacteurs, mais on ne le fait pas par choix politique. Parce que si on commence à arrêter le Bugey, ça veut dire qu’on arrête Fessenheim, etc. Mais on s’évertue à maintenir ces centrales à coups de centaines de millions d’euros parce que, malgré tout, ça ramène de l’argent, mais avec un risque qui est de plus en plus important. »

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Etude de fuite de tritium par la CRIIRAD fin2014

La CRIIRAD relève le flou, le manque de suivi des rapports, le manque d’entretien des canalisations..

rapport CRIIRAD

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Les fuites de l’enceinte de confinement de Bugey 5

Le 16 février 2016, l’ ASN division de LYON établit un rapport sur la fuite de l’enceinte de confinement du réacteur N°5 du site nucléaire de Bugey et décide de soumettre le traitement des défauts d’étanchéité constatés sur ce réacteur à l’accord préalable de l’ASN . EDF devra s’y conformer.

présentation de l’ASN

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Rapport pour prolongation Bugey 5

Le 6 janvier 2015, l’ASN adressait un rapport à Mme la ministre de l’écologie du développement durable et de l’énergie concernant la poursuite du fonctionnement du réacteur n°5 du site nucléaire de Bugey après son troisième réexamen de sûreté.

ici

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