Survol de la centrale nucléaire du Bugey: le procès devant le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse

Pourquoi croire les autorités (de droite comme de gauche) lorsqu'elles affirment la main sur le coeur que l'industrie nucléaire est sûr ?

Alors qu'un simple parapentiste est capable de survoler les réacteurs nucléaires en déposant un fumigène sur le toit du réacteur n°3 de Bugey par exemple !

En quoi une loi interdisant le survol empêcherait un-e individu-e de s'écraser volontairement ou non sur un des réacteurs de Bugey ou d'ailleurs ?

Pourquoi avoir à la différence de l'Allemagne supprimer les scénarios de chute d'un avion sur une centrale nucléaire française ?

Les citoyens sont en droit de se demander s'ils ne seraient pas devenus tous des cobayes aux yeux de cette industrie qui "improvise depuis plus de 40 ans"…

LE NUCLEAIRE SUR N'EXISTE PAS !
SAUF DANS LES DIVIDENDES DES ACTIONNAIRES d'EDF et AREVA (entre autre)

France 3 / 6/02/2013

L'action commando de Greenpeace menée en mai 2012 à la centrale nucléaire du Bugey, dans l'Ain, devait être jugée le 17 octobre dernier devant le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse. Le procès des deux militants a été renvoyé au 06 février 2013.

Le 02 mai 2012, un engin ultra léger motorisé (ULM) piloté par un militant allemand de Greenpeace, avait survolé la centrale nucléaire de Bugey et déposé un fumigène dans le périmètre de l'installation. (voir la vidéo ci-dessous). Le pilote avait été interpellé dans l'enceinte de la centrale du Bugey où il s'était posé en urgence. Auparavant, il avait lancé un fumigène sur le toit d'un réacteur. 

Une peine de six mois de prison avec sursis a été requise cet après-midi (06 fev.) devant le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse à l'encontre de ce militant allemand de Greenpeace. Le procès s'est déroulé en l'absence de ce dernier. Poursuivi pour "survol volontaire par le pilote d'un aéronef d'une zone interdite", il encourait un an d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende.

Un autre militant de l'organisation écologiste, un Français de 33 ans, était également poursuivi pour "complicité". Au moment des faits, il avait été appréhendé lorsqu'il s'était présenté à la porte de la centrale pour "prévenir la sécurité". La relaxe a été requise à son encontre.

Le jugement a été mis en délibéré au 27 mars prochain.


Le monde / 6/02/2013

Le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse a requis, mercredi 6 février, six mois de prison à l'encontre d'un militant allemand de Greenpeace, poursuivi pour avoir survolé en paramoteur la centrale nucléaire du Bugey, dans l'Ain le 2 mai 2012. Le procès s'est déroulé en l'absence du principal accusé, Kai Emmanuel Von Stietencron, un médecin de 29 ans, retenu dans son pays pour des raisons professionnelles. Poursuivi pour "survol volontaire par le pilote d'un aéronef d'une zone interdite", il encourait un an d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende. Le jugement a été mis en délibéré au 27 mars.

Un autre militant de l'organisation écologiste, Jonathan Palais, a comparu également, poursuivi pour "complicité" du même délit. Ce Français de 33 ans encourait la même peine, mais la relaxe a été requise. "Il n'y a dans le dossier aucun indice matériel ou témoignage qui puisse permettre de lui attribuer un rôle actif d'aide ou d'assistance" a ainsi affirmé le représentant du parquet, François Blanc.

"LE SURVOL ÉTAIT INTERDIT"

M. Von Stietencron avait été interpellé dans l'enceinte de la centrale, où il avait dû se poser en urgence après qu'une des ailes de son parapente se fut brutalement repliée au passage d'une des cheminées d'extraction de vapeur d'eau de la centrale. Auparavant, il avait lancé un fumigène sur le toit d'un réacteur. Jonathan Palais avait lui été appréhendé lorsqu'il s'était présenté à la porte de la centrale pour "prévenir la sécurité".

En ce qui concerne les faits reprochés à M. Von Stietencron, le débat a surtout porté sur l'arrêté de 2002 interdisant le survol des centrales nucléaires, dont celle du Bugey. Aux arguments d'Alexandre Faro, avocat de la défense plaidant la nullité de ce décret temporaire qui ne comporte "aucune indication sur son terme ni sur ses motivations", a répondu une longue plaidoirie d'Emmanuel Tordjman, avocat d'EDF, partie civile, pour qui ce texte est "parfaitement légal" et fonde le délit. "Le survol était interdit", a pour sa part assuré le procureur Blanc, demandant au tribunal de déclarer M. Von Stietencron coupable et de le condamner à six mois de prison avec sursis.


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