EDF signale la détection d’un niveau de tritium supérieur à la normale dans le sous-sol de la centrale de Bugey.
5 décembre 2012 archives
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Déc 05 2012
Centrale nucléaire du Bugey : trois incidents en quelques jours
Trois événements qui se sont produits à la centrale nucléaire du Bugey (Ain) en octobre ont fait l’objet d’une déclaration de niveau 1 auprès de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Le dernier incident en date, de niveau 0, remonte quant à lui au 17 novembre. Cela faisait des mois que la centrale n’avait pas connu une telle actualité. Que faut-il en penser, interroge Le Dauphiné Libéré ? La centrale vieillit-elle mal ?
Selon Grégoire Deyirmendjian, directeur Rhône-Alpes de l’ASN, ce n’est pas quelque chose de « fondamentalement anormal. » Il ajoute :
« L’échelle internationale de classement des événements nucléaires comporte 7 niveaux. Fukushima a été classé au niveau 7. Des événements de niveau 0, nous en avons environ 1 000 par an. Au niveau 1, on parle d’anomalie. C ‘est un écart sans conséquence sur la radioprotection et l’environnement. »
L’association Sortir du Nucléaire Bugey compte avoir une réponse au sujet d’un incident qui remonte à un an. Il s’agit d’un niveau de tritium supérieur à la normale constaté dans le sous-sol de la centrale et déclaré le 15 octobre à l’ASN. « À la demande de l’ASN, la centrale doit déterminer l’origine de la fuite de tritium. Elle ne l’a toujours pas fait à notre connaissance » annonce Alain Cuny, membre de Sortir du Nucléaire Bugey. Ce qui inquiète les militants anti-nucléaire, c’est l’approche « peu rassurante » de cette fuite :
« Les autres incidents du mois d’octobre n’ont pas un caractère de dangerosité énorme. Ce qui est inquiétant, c’est que l’ASN a mis en demeure EDF d’identifier cette fuite et que cela n’est pas encore fait. Quid si d’autres incidents, plus graves, devaient se produire ? »
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Déc 05 2012
Communiqué de presse CRIIRAD : Fukushima
Fukushima : des centaines de milliers de personnes vivent toujours sur des territoires fortement contaminés
Conséquences de la catastrophe nucléaire de Fukushima Daiichi Au Japon, l’irradiation externe entraîne toujours des risques sanitaires inacceptables pour
des centaines de milliers de citoyens
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Déc 05 2012
EPR : QUAND VA-T-ON, ENFIN, ARRÊTER LES FRAIS ?
Quatre ans de retard selon les dernières prévisions d’’EDF…(Et qui peut vraiment y croire?…)
- 1,8 milliard en 1998 quand cette dernière envisageait d’installer un EPR au Carnet près de Nantes, chez M.AYRAULT.
- 3 milliards en 2003, annoncés au colloque du Ministère de l’industrie, à Rennes..
- 3,3 milliards au cours du “Débat public”,organisé après la décision de construction sur le terrain d’ EDF à Flamanville-d’où le très long couloir de lignes THT, vers les Pays de Loire, coûteux lui aussi.
- 6 milliards en 2011 alors que, citant des sources internes, le CRILAN affirmait que son coût serait d’au moins 8 milliards.
- Aujourd’hui, 8,5 milliards! Et l’énorme surcoût n‘est pas dû, quoi qu’en dise l’exploitant, aux seuls effets “consoles” qui devaient être payées par le sous-traitant fautif et aux mesures post Fukushima…
Combien en 2016 ? Combien devra-t-on payer le kWh produit par ce type de réacteur? 3 fois plus cher que prévu?
Que peut signifier, dans ces conditions, de continuer la construction d’un prototype qui n’aura pas de suite? Arrêtons les frais dès maintenant !
Le Gouvernement HOLLANDE/ AYRAULT a annoncé qu’il réduirait la part du nucléaire dans la production d’électricité de 75 À 50 % d’ici 2025. Actuellement, aucun signe n’est donné dans ce sens, au contraire :
- L’arrêt des vieux réacteurs de Fessenheim, annoncé pour fin 2016, au moment de la mise en marche prévue pour l’EPR ne mène pas sur le chemin de la réduction annoncée.
- Certains écologistes, associatifs comme politiques, se sont félicités de cette décision refusant de voir les évidences et l’envers du décor, au risque de laisser accréditer l’idée que leurs dirigeants semblent plus soucieux de leur avenir institutionnel que de leurs convictions d’origine et de celles de leurs sympathisants.
- La construction des couloirs de lignes Cotentin Maine continue dans le passage en force et policier que l’on sait.
- On ne connaît toujours pas, malgré nos demandes réitérées, en Commission Locale d’Information ( CLI), quel type de combustible serait utilisé dans l’EPR ! MOX, ou uranium plus enrichi avec gainage “dopé” au chrome ou uranium classique comme à OLKILUITO ?
- Est-ce un début de réponse? Au cours de l’été, François HOLLANDE est intervenu pour accélérer l’extension et le pillage par AREVA, des mines d’uranium du NIGER au détriment de l’environnement et notamment des pasteurs nomades Touaregs. C’est ainsi que se perpétue la pseudo indépendance énergétique de la France, grâce au nucléaire , et le colonialisme le plus traditionnel.
- Cerise sur le gâteau nucléaire, le gouvernement vient de lancer un nouveau débat sur la transition énergétique sous la houlette de pro-nucléaires notoires, selon la bonne vieille tactique pourtant très usée du “ Cause toujours, les choses sont déjà décidées !”
Dans le grand Ouest, comme aux niveaux national et international, ce n’est même pas, le “statu quo”. Pour ce gouvernement, le changement, ce n’est pas pour maintenant ! Se perpétue le développement d’un modèle énergétique à hauts risques environnementaux et sanitaires, centralisateur, autoritaire, brutal. Il nous contraint, plus que jamais depuis la catastrophe de Fukushima , toujours en cours, aux actions continuelles de harcèlement et/ou de masse. IL nous faut continuer les luttes. Les victoires à venir dépendent d’abord de nous et de notre mobilisation, et non d’institutions d’État, corrompues par la pieuvre nucléaire.
CLI Flamanville
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« Il s’agit d’une falsification évidente, les inondations contournant la centrale comme le nuage radioactif s’arrêtent aux frontières », s’insurge Elisabeth Brenière. Là encore, EDF se veut rassurant, citant les résultats de leur modélisation : « Le site ne serait pas inondé côté de la RD 20 (…) Le calcul réalisé au titre de la sûreté nucléaire pour dimensionner les protections du CNPE du Bugey est en cohérence avec l’analyse réalisée lors de l’établissement du zonage PPI de Vouglans ». Pas de quoi convaincre Elisabeth Brenière : « Le village voisin des Gaboureaux situé à une altitude supérieure au site nucléaire serait sous les eaux tandis que l’onde de submersion s’arrêterait sagement le long de la route qui passe devant la centrale. L’altitude de cette route est pourtant de 199 m NGF, soit 2 mètres au-dessus de celle de la plate-forme de la centrale », développe-t-elle. Non satisfait des réponses apportées par EDF, les anti-nucléaires ont décidé de saisir la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) afin de pouvoir consulter ceux relatifs aux deux études différentes faites par EDF, une en tant qu’exploitant de la centrale nucléaire du Bugey et une en tant qu’exploitant du barrage hydroélectrique de Vouglans, « car les réponses d’EDF sont contradictoires en fonction des administrations ».









