9 mars 2012 archives

Festival du Film Vert 2012

Du 9 au 18 mars dans 22 villes de Suisse romande et France

Ferney-Voltaire est le premier site  français à rejoindre le Festival du Film Vert en 2012.

Ferney-Voltaire est le premier site français à rejoindre le Festival du Film Vert en 2012 Les buts du festival

Présenter des films peu connus sur des sujets écologiques actuels

L’idée de ce festival est venue d’un double constat. Premièrement, de par sa nature, le cinéma est un média très efficace pour présenter des problèmes complexes, en particulier dans le domaine de l’écologie. Deuxièmement, il existe de nombreux documentaires d’excellente qualité qui ne sont que très peu diffusés : il est difficile d’obtenir une projection en salle pour ce genre de films, les télévisions préfèrent leurs propres productions et le public ne s’en procure pas volontiers en DVD.

Des sujets moins médiatisés

Dans les médias, les grands thèmes environnementaux sont désormais à l’ordre du jour:  journaux, radios et télévisions mentionnent à tout bout de champ le réchauffement climatique, les énergies ou les OGM. On ne peut que s’en féliciter, mais d’une part ces questions méritent d’être approfondies et d’autre part il existe de nombreux autres sujets qui ne doivent pas être oubliés, tels l’agro-alimentaire, la privatisation de l’eau, les matières premières nécessaires à l’énergie nucléaire, la biodiversité menacée etc.

Voici la liste des films sélectionnés pour la programmation 2012 du Festival du Film Vert.

Le film commun à tous les sites du Festival est Dirt. C’est le coup de coeur du comité de sélection.
Dirt fait partie de la liste de 6 nominés, qui sont en compétition pour le prix Tournesol du Documentaire Vert 2012.Et, tous les films présentés sont en sélection pour le Prix GreenPeace Suisse 2012.

Tous les films 2012

http://www.festivaldufilmvert.ch/

 

Extraits

  • Chercher le courant

Film documentaire – en 1ère suisse
Chercher le courant – Réalisateur Nicolas Boisclair & Alexis de Geldhere (2010, Canada, 85mn)chercher le courant
Age légal: 10 ans / Age conseillé: 12 ans

Nicolas Boisclair et Alexis de Gheldere parcourent en canot les 500 km de la rivière Romaine avant la construction de 4 barrages hydroélectriques par Hydro-Québec. En parallèle, accompagnés de Roy Dupuis, ils explorent les différentes énergies renouvelables et leur rentabilité en interviewant des experts à travers le Québec

 

  • Into eternity

Réalisateur Michael Madsen (2011, Danemark, 67mn)
Prix: Grand Prix Vision du Réel, Prix du public au festival CPH:DOX Festival Kopenhagen, le Green Screen Award au festival IDFA Amsterdam Documentary Film Festival…
Age légal: 16 ans / Age conseillé: 16 ans

Le chantier d’un sanctuaire conçu pour durer cent mille ans. Creusée dans le nord de la Finlande, à Onkalo, cette gigantesque grotte Into eternityabritera des déchets nucléaires. S’adressant aux générations futures, ce documentaire montre ces travaux gigantesques – cinq kilomètres de galeries plongeant 500 mètres sous terre – et pose la problématique de l’élimination des déchets radioactifs sous l’angle de la temporalité. Impliquant une responsabilité millénaire, celle-ci nous oblige à adopter une autre échelle de durée.

 

  • Mind Bomb

Réalisateur Christophe Montaucieux (2011, France, 55mn)
Age légal: 12 ans / Age conseillé: 14 ans

Il s’agit de montrer à ceux qui ne veulent pas les voir les injustices faites à l’environnement. Cette bombe non-violente influence le regard que nous portons sur la Mind bombdestruction de la planète. Elle nous pousse à ne plus être seulement observateur. Elle nous incite à agir et devenir acteur du changement.

  • Severn

Réalisateur Jean-Paul Jaud (2010, France, 120mn)
Age légal: 10 ans / Age conseillé: 12 ans

En 1992, au Sommet de la Terre à Rio de Janeiro, Severn Cullis-Suzuki, une enfant de 12 ans interpellait les dirigeants du monde entier sur la situation Severnhumanitaire et écologique de la planète. En 2009, Severn est une jeune femme de 29 ans qui s’apprête à donner naissance à son premier enfant. Ce long-métrage documentaire propose une mise en regard du discours de Severn en 1992 avec la vision qu’elle porte sur le monde en 2009. Que s’est-il passé depuis 18 ans ? Quels sont les engagements environnementaux qui ont été tenus ? A quelles urgences et nouveaux défis le monde doit-il faire face.

BA du documentaire «Severn, la voix de nos… par LibeOrleans

é menacée, etc.

  • Tchernobyl – an XXV, et après ?

Réalisateur Raphaël van Singer (2011, Suisse, 22mn)
Age légal: 10 ans / Age conseillé: 12 ans

26 avril 2011. Une dizaine de parlementaire se sont rendent en Ukraine afin d’assister aux commémorations des 25 ans de la catastrophe de Tchernobyl. Suite à Tchernobyl - an XXV, et après?la catastrophe de Fukushima cette visite a pris une dimension inattendue, le problème nucléaire est de retour au cœur du débat politique suisse. Coup de tonnerre quelques semaines plus tard, le Conseil Fédéral annonce que la Suisse va sortir du nucléaire en 2034!
 

Tchernobyl an 25, et après? from astrophule prod. on Vimeo.

 

  • Tipping point, ocean acidification

Réalisateurs Laurence Jourdan, Nicolas Koutsikas (2010, France, 52mn)
Age légal: 10 ans / Age conseillé: 12 ans

Les émissions de CO2 dans l’atmosphère ne contribuent pas seulement au réchauffement climatique. Les océans aussi sont touchés, puisqu’ils absorbent Tipping point, ocean acidificationd’énormes quantités de ce gaz, ce qui modifie leur composition chimique et porte gravement atteinte à leur environnement. Grâce à de magnifiques images sous-marines et à une approche scientifique méticuleuse, ce film sensibilise les téléspectateurs aux problèmes causés par ce phénomène relativement nouveau et propose un certain nombre de solutions, avant qu’il ne soit trop tard.

 

 

 

Lien Permanent pour cet article : https://www.stop-bugey.org/archives/festival-film-vert-2012/

Centrale gaz : le projet se confirme à St-Vulbas

Le projet d’une centrale à gaz sur le Parc industriel de la plaine de l’Ain poursuit son chemin, mais prend du retard. Un report de quelques mois est déjà annoncé. L’enquête publique est ouverte encore jusqu’au 14 mars inclus et vise à recueillir toutes les interrogations des citoyens.

Centrale gaz st vulbas

Après l’étude de faisabilité et l’obtention des autorisations, le projet d’implantation d’une centrale à gaz à Saint-Vulbas, est donc entré dans sa deuxième phase : celle de l’enquête publique, avant sa construction et son démarrage initialement prévu courant 2013.

L’enquête publique, actuellement en cours, organisée et supervisée par un commissaire enquêteur invite tous les villibadois et autres citoyens à venir consulter les documents décrivant le projet en mairie, et faire part de leurs remarques, auxquelles « Statkraft », société norvégienne d’exploitation, doit apporter une réponse.

Ce chantier, qui s’élève à hauteur de 500 millions d’euros d’investissements, devrait employer 600 personnes pendant toute la durée de sa construction prévue sur 3 ans, et à terme, entre 40 et 50 emplois seront créés sur place. L’activité nécessitera également l’intervention de personnel extérieur (sous-traitants, bureaux d’études et d’ingénierie, services divers) et devrait avoir des répercussions sur l’activité locale régionale. Il est difficile d’estimer cependant le nombre d’emplois indirects que générera cette centrale à gaz.

Bien que les recrutements n’aient pas encore débuté, la direction de la société Statkraft explique gérer pour l’instant, d’avantage de demandes d’emploi, que de questions relatives à l’environnement ou à la sécurité, tels que les possibles rejets toxiques sur les habitants de la région.

“On ne fait pas de centrales à gaz sans rejeter un minimum de CO2”, précise Catherine Hertog, directrice de la communication de la société Statkraft, “mais c’est extrêmement peu au regard des anciennes centrales à charbon”.

Des propos appuyés par Francis Meunier, professeur au CNAM, spécialiste en énergétique et auteur de plusieurs ouvrages sur l’énergie et l’effet de serre, lequel avait déjà réagi à l’implantation d’une centrale gaz dans le Finistère.

“Dans l’ère actuelle de transition énergétique post Fukushima, vers une production électrique décarbonée, paradoxalement, la production électrique à partir de centrales au gaz à cycle combiné fait sens. Et pourtant, une centrale au gaz produit du CO2.

Et le spécialiste d’ajouter que les cycles thermodynamiques des nouvelles centrales gaz sont à la pointe de la technologie :

“Aujourd’hui, ces cycles constituent de véritables bijoux technologiques présentant les meilleurs rendements tant énergétiques qu’économiques. Par comparaison, les centrales nucléaires constituent des technologies ringardes cantonnées au cycle des turbines à vapeur, et incapables, pour des raisons de sécurité, de combiner la technologie haute température de la turbine à gaz. Le rendement d’une centrale à cycle combiné au gaz est supérieur à 50 % contre seulement 34 % pour le nucléaire et moins de 30 % pour une centrale obsolète au charbon largement utilisée comme centrale d’appoint en France en hiver. De plus, le charbon émet près de deux fois plus de CO2 que le gaz naturel. Résultat, des centrales au gaz à cycle combiné produisent trois fois moins de CO2 que des centrales obsolètes au charbon ! D’un point de vue écologique, il n’y a pas photo. Les partisans du nucléaire objectent que le nucléaire émet moins de CO2 que le gaz, sauf que le manque de flexibilité du nucléaire l’empêche de répondre aux pics de consommation, ce qui est un sujet tabou, et pourtant essentiel, dans les débats actuels…
Enfin, le coût d’investissement d’une centrale au gaz à cycle combiné est inférieur à celui d’une centrale nucléaire, mais surtout il faut noter que sa rentabilité économique est beaucoup plus élevée…”

De son côté, le Comité de vigilance de la plaine de l’Ain demeure attentif au suivi du dossier. Son président, René Pampouille, invité en Norvège pour visiter les installations d’une centrale équivalente, se dit confiant et rassuré, tout en regrettant que ce projet n’ait pas abouti aux mains d’EDF, qui selon lui, “avait toutes les compétences pour le mener à bien”.

Une chose est sûre, la centrale gaz pourrait répondre à une demande forte en matière de production d’énergie. La consommation d’énergie électrique a été multipliée par 10 entre 1973 et 2008. En outre, depuis une dizaine d’années les pics de consommation sont de plus en plus élevés et fréquents, provoquant parfois des délestages dans certaines régions. D’ici 2020, En Rhône-Alpes, une augmentation de 0,6 % par an de la consommation d’énergie est attendue…

Source : http://www.bugey-cotiere.fr/article.php?news=1474


Cycle combiné à gaz de la plaine de l’Ain

Le projet de centrale à cycle combiné à gaz dans la Plaine de l’Ain, d’une envergure de 1200 MW pour environ 500m€ d’investissement.
Il propose une solution au risque de pénurie qui existe aujourd’hui sur le marché français de l’électricité en raison de l’augmentation régulière de la consommation et de la fermeture progressive jusqu’en 2015 des centrales à charbon fortement émettrices de dioxyde de carbone en application de la directive 2001/80/CE – Grandes Installations de Combustion (GIC).

Animation sur le fonctionnement d’une centrale à gaz


Statkraft veut implanter une centrale à gaz à Saint-Vulbas (01)

Le groupe énergétique norvégien Statkraft (siège France à Lyon), qui figure parmi les premiers producteurs d′énergie renouvelable en Europe, projette de créer une centrale à gaz qui produirait de l′électricité via des turbines. La structure verrait le jour sur un terrain de 13ha et pourrait être raccordée à la canalisation de gaz qui relie Paris à Marseille par un piquage, au niveau de la commune de La Boisse sur la Côtière. ′Le tracé est à l′étude et fera l′objet d′une enquête publique en 2011′. Après un chantier qui mobilisera jusqu′à 500 ouvriers, la centrale pourrait ouvrir ses portes fin 2014. Elle générerait 25 emplois locaux et emploierait jusqu′à 50 personnes. Statkraft compte 3.400 salariés dans une vingtaine de pays et a réalisé 3,1Mds� de CA en 2008. (www.statkraft.com )
Publié le 13/07/2010 —

Source : http://www.firsteco.fr/article.php?id=1148


Halte au développement anarchique des Centrales thermiques au gaz en France

Une étude de René MOMPER démontre, chiffres à l’appui, que la maitrise s’impose
Les projets d’installation de centrales thermiques au gaz se multiplient dans l’hexagone, c’est une très mauvaise nouvelle pour le climat ! Ces centrales sont appelées Cycle Combiné Gaz (C.C.G.). L’actualité énergétique en France, cet hiver, était surtout braquée sur l’importation d’électricité du fait de l’arrêt de nombreuses tranches de centrales nucléaires. Il faut pourtant s’intéresser à un autre phénomène qui se prépare tout en douceur. La construction et les projets de C.C.G. et leurs conséquences.

Avis défavorable pour la centrale à gaz d’Hambach

Un avis défavorable a été émis sur la future implantation par Direct Energie d’une centrale à cycle combiné gaz à Hambach, en Moselle.

Les opposants au projet critique tout particulièrement l’absence de cogénération pour ce type d’installation et dénonce un surdimensionnement de la centrale (900 MW) par rapport aux besoins de la région. Ils s’alarment également sur la destruction de l’environnement et sur la pollution induite pouvant potentiellement provoquer des maladies chroniques (allergies, asthmes, bronchites) voire mortelles (cancers).


Centrale à gaz en Bretagne : plus de 1 000 personnes manifestent à Landivisiau

Plus d’un millier d’opposants à un projet de centrale électrique au gaz ont manifesté dans le calme samedi 3 mars 2012 à Landivisiau (Finistère), trois jours après l’annonce du choix de ce site par le ministère de l’Industrie, ont constaté des journalistes de l’AFP.

centrale gaz bretagne« Non à la centrale ici ou ailleurs », ont scandé les manifestants, 1 000 selon la gendarmerie, 1 500 selon le collectif d’associations Gaspare, avant d’entamer une marche en direction du site de 10 ha retenu pour la construction de la centrale.
La manifestation a notamment réuni des militants écologistes et de gauche, mais aussi des élus comme Alain Somme, conseil municipal Modem du village voisin de Plougonvest.

« C’est un projet inepte, coûteux, polluant et qui va sacrifier des terres agricoles », a dénoncé Gaëlle Rolland-Chapelain, candidate Europe écologie-Les Verts aux législatives dans la circonscription.

« Gaspare ne s’arrêtera pas. Il y a une réelle dynamique. Nous ferons plier le gouvernement », a assuré à l’AFP la porte-parole du collectif Christine Bertho.

Mise en service 1er octobre 2016 – Mercredi 29 février, le ministre de l’Industrie Eric Besson a annoncé avoir retenu le site de Landivisiau et le consortium Siemens-Direct Energie pour la construction d’une nouvelle centrale à cycle combiné au gaz pour soutenir l’alimentation électrique en Bretagne.
Siemens et Direct Energie, qui étaient en concurrence avec des projets d’EDF et d’Enel, doivent construire à Landivisiau une centrale de 422 mégawatts, qui devrait être mise en service d’ici le 1er octobre 2016.

L’appel d’offres pour cette nouvelle centrale dans la pointe de la Bretagne, véritable serpent de mer depuis l’abandon du projet de construction d’une centrale nucléaire à Plogoff (Finistère) en 1981, avait été lancé en juin 2011.

La Bretagne ne produit que 8 % de l’électricité qu’elle consomme et est régulièrement menacée d’un risque de black-out en hiver, lié notamment à l’usage du chauffage électrique.
Les opposants à la centrale préconisent des investissements dans les économies d’énergie et d’autres modes de chauffage.


Source: http://www.lagazettedescommunes.com/103638/centrale-a-gaz-en-bretagne-plus-de-1-000-personnes-manifestent-a-landivisiau/

Autre source sur la centrale gaz en Bretagne: http://www.letelegramme.com/local/finistere-nord/morlaix/landivisiau/landivisiau/landivisiau-29-un-bon-millier-de-manifestants-contre-la-centrale-au-gaz-03-03-2012-1620754.php

 

Avant de prendre position, SDN Bugey souhaite recueillir plus d’informations afin de bien analyser la situation et le projet de centrale à gaz à St Vulbas dans l’Ain.

Lien Permanent pour cet article : https://www.stop-bugey.org/archives/centrale-gaz-projet-stvulbas/