février 2013 archives

Projection « Tous cobayes » organisée par SDN Bugey et le cinéma d’Ambérieu Le Festival

Cinéma Ambérieu Le festival et SDN Bugey-Tous cobayes-jean-paul Jaud

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Tous Cobayes ?

SDN Bugey organise avec l’aimable autorisation du cinéma Festival d’Ambérieu dans le cadre d’Etoilesetmoi la projection du film de Jean Paul Jaud TOUS COBAYES. Jeudi 21 février 2013 à 20h30. Présence du réalisateur ainsi que de Mme Gehin animatrice du RésOGM info.

Tous CobayesDe 2009 à 2011, et dans le secret le plus absolu, le Professeur Gilles-Eric Séralini a mené une expérience aux conséquences insoupçonnables, au sein du *CRIIGEN. Il s’agit de la plus complète et de la plus longue étude de consommation d’un *OGM agricole avec le pesticide Roundup faite sur des rats de laboratoire et les conclusions qui vont en être tirées sont édifiantes…

Après le terrible accident de Tchernobyl en avril 1986, l’invisible poison nucléaire a resurgit avec l’explosion de la centrale de Fukushima en mars 2011 faisant des dégâts matériels, humaines et écologiques innommables.

OGM, Nucléaire : L’Homme s’est approprié ces technologies sans faire de tests sanitaires ni environnementaux approfondis alors que la contamination irréversible du vivant est réelle. Serions-nous tous des cobayes?

*Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le génie Génétique.

*Le Maïs NK 603 de Monsanto, cultivé sur 80% du sol américain, importé en Europe avec le pesticide Roundup

EXTRAIT

La presse en parle

http://touscobayes.tumblr.com/lapresseenparle

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Recours gracieux de SDN Bugey auprès du maire de St Vulbas

Le 2 février 2013 notre association SDN Bugey a déposé un recours gracieux auprès du maire de St Vulbas  à l'encontre des délibérations du conseil municipal  approuvant la révision simplifiée N°2 du plan local d'urbanisme en date du 6 décembre 2012.

Il lui apparaît que cette délibération est entachée d'irrégularités susceptibles d’entraîner son annulation en cas de recours contentieux, et qui doivent conduire  à la retirer.

stockage-de-dechets-nucleaires-a-iceda-le-oui-des-elus-va-relancer-le-chantier

1- Une procédure de révision simplifiée n'est permise que pour permettre la construction d'un projet et d'un seul.

Or la révision a d'abord été présentée, lors de la phase de concertation ainsi que dans le dossier d'enquête publique, comme nécessaire à la réalisation de trois projets : Installation de Conditionnement et d'Entreposage de déchets Activés (ICEDA), Force d'Action Rapide du Nucléaire (FARN) et Centre de Formation professionnelle d'EDF (UFPI). C'est ainsi qu'elle a été présentée lors de la réunion de concertation et qu'elle apparaît dans le dossier soumis à l'enquête publique. Ces trois projets ont été présentés ensemble dans la même révision simplifiée de PLU.

Ces trois projets n'ont pas le même intérêt pour la commune, en particulier en terme d'emplois, et surtout pas le même impact environnemental. Le Conseil Municipal aurait dû pouvoir voter projet par projet.

La délibération du 6 décembre 2012 mentionne également « la révision simplifiée n°02 du PLU n'a pas vocation à modifier l'emprise de la zone UX, mais de préciser la nature des occupations et utilisation dans ladite zone, afin de permettre l'implantation de cette installation (ICEDA), mais également d'autres projets […]

La nouvelle terminologie choisie pour le PLU est encore différente  « La zone UX correspond à une zone liée aux filières de production d'énergie électrique d'origine fossile, nucléaire et renouvelable »

La révision n'est pas limitée aux seuls remaniements nécessaires à la réalisation du projet ICEDA, ni même des trois projets présentés dans la révision simplifiée mais encore à d'autres projets.

2- Une évaluation des incidences Natura 2000 était nécessaire

Il y a eu une erreur manifeste d'appréciation: la révision du PLU aurait dû faire l'objet d'une évaluation des incidences Natura 2000. Ce n'a pas été fait.

L'Autorité Environnementale du Conseil Général de l'Environnement et du Développement Durable consultée pour l'examen au cas par cas  dans le cadre du nouveau dépôt de permis de construire d'ICEDA a rendu le 24 septembre 2012 sa décision  qui contredit la déclaration d'EDF contenue dans le dossier d'enquête publique demandant la révision simplifiée du PLU.

Elle écrit qu'une évaluation environnementale est nécessaire pour apprécier la bonne prise en compte de l'environnement par le projet et d'assurer la participation du public.

Cette autorité indique encore que le site d'ICEDA est “en relation écologique avec le fleuve et sa nappe d'accompagnement jusqu'à son embouchure, traversant à plusieurs occasions des zones Natura 2000, à commencer par le SIC FR8201727 “L'Ile Crémieu” situé sur la rive gauche du Rhône en face du lieu du projet, et à proximité de plusieurs sites Natura 2000, ZNIEFF de type I, ZNIEFF de type II.”

3 – le champ d'application de l'enquête publique a été présenté de façon ambigüe, voire contradictoire

Dans la délibération du Conseil Municipal du 6 décembre 2012 relative au bilan de la concertation il est indiqué concernant la réunion publique : « En début de séance, la municipalité a clairement précisé que l'objet de la révision simplifiée n° 2 du PLU consistait à débattre sur des dispositions d'urbanisme et non sur le projet ICEDA. »

Or l'enquête publique d'une révision simplifiée porte sur l'intéret général du projet et sur le projet de révision du PLU.

S'il s'agissait de débattre de dispositions d'urbanisme sans lien avec un projet, alors il ne fallait pas faire une procédure simplifiée. Par contre si la révision avait vocation à permettre le projet ICEDA, alors on devait pouvoir en débattre.

Toutes les remarques concernant le projet ICEDA n'ont pas été retenues.

L'ICEDA générera de graves risques de nuisances niés dans le dossier d'enquête publique et que le commissaire enquêteur et la municipalité de Saint-Vulbas ont négligé d'examiner

4 – Le PLU révisé n'est pas compatible avec le SCOT du BUCOPA de la Plaine de l'Ain qui précise que l'activité agricole doit être préservée ainsi que la ressource en eau.

L'entreprise horticole Rozen  a agi en justice car pour elle la présence d'ICEDA  présente des risques pour son exploitation mitoyenne.

 

La nappe a été identifiée par le SAGE comme “aquifère d'intérêt majeur” qui précise que  “ces ressources d'importance pour les populations qui aujourd'hui en dépendent ne doivent pas être altérées afin de garder toutes leurs potentialités pour les générations futures.

 

L'Autorité Environnementale dans son examen du fonctionnement à prévoir d'ICEDA fait état “de la présence d'éléments radioactifs, de faible et de moyenne activité à vie courte et à vie longue, ou toxiques susceptibles de rejets, liquides, gazeux, de poussières et de déchets pouvant induire les impacts à très long terme sur le milieu humain et naturel, notamment dans le Rhône, sa nappe d'accompagnement ou dans l'air.”

L'entreprise  EDF évalue elle même les rejets gazeux d'ICEDA permanents six fois plus importants que ceux de la Centrale de Bugey eux mêmes plus importants que ceux des autres centrales françaises.

Et les rejets aqueux de tritium et autres éléments radioactifs libérés dans l'eau  par les opérations de découpage etc  ne sont même pas évoqués par EDF.

Dans ces conditions, la délibération du 6 décembre 2012 est entachée d'illégalité en ce que :

  • Le PLU aurait dû faire l'objet d'une révision;
  • Le PLU n'a pas fait l'objet d'une évaluation d'incidences Natura 2000;
  • Le PLU a fait l'objet d'une enquête publique insuffisante;
  • Le PLU est incompatible avec le SCOT du  BUCOPA.

Le plus grave étant que ce PLU permettra l'installation d'ICEDA gravement dangereuse et polluante, non seulement  pour les habitants de la commune, mais bien au-delà pour une population très importante.


Lettre envoyée aux conseillers et conseillères municipales de St Vulbas

Les membres du conseil municipale de St Vulbas ayant voté le PLU pour la poursuite du chantier ICEDA :

conseil municipal St Vulbas

1er rang : Jean-Louis GREAU, Gisèle PLAZA, Marcel JACQUIN , Jacqueline PINCEMAILLE, Marie-Odile ROUSSELET, Daniel DALLERY
2ème rang : Jean-Yves NOEL, Luce MARTIN, Gilles CUGNO, Karine BALUFIN, Jean-Paul ANDRE, Sylvain BOUVIER, Patrick MORJARET, Mara PHILIP, Simone BARGE.

Source : http://www.ville-saint-vulbas.fr/Conseil.html

 

Loyettes le 8 février 2013

 

Monsieur le conseiller, Madame la Conseillère,

Vous voudrez bien trouver, ci-joint, la copie du dossier étayant le "Recours gracieux", que nous sollicitons, à l'encontre des délibérations du Conseil Municipal approuvant la révision simplifiée n°2 du Plan Local d'Urbanisme, en date du 6 décembre 2012. Il a été adressé, par lettre recommandée avec A.R, à Monsieur JACQUIN, maire de votre commune, ce 2 Février 2013.

Nous souhaitons vivement que vous puissiez prendre connaissance, et étudier "sereinement" les données chiffrées et les arguments que nous y développons, étayés par des textes et des études officiels.

Nous insistons sur la gravité de cette décision prise, à la majorité (moins deux voix) du Conseil Municipal vilibadois, et la responsabilité dont vous devrez rendre compte aux habitants de notre région, face aux dangers potentiels induits par ICEDA.

C'est bien cette modification du Plu qui autorisera la réalisation d'ICEDA, centre de stockage ouvert aux déchets radioactifs pouvant provenir de toute la France.

La fuite de tritium, non résolue malgré les efforts d'EDF, montre bien encore une fois à tous que la proximité du Rhône et la présence de l'énorme nappe phréatique fait de ce site, pour l'ensemble de la région, une zone à protéger et non à polluer.

EDF est une entreprise qui a généré beaucoup de richesse pour votre commune, mais c'est toute la région qui souffrira des conséquences de ce stockage. D'autres solutions sont possibles pour faire face à la radioactivité des centrales après leur arrêt. Outre sa dangerosité, est-il opportun d'ajouter des risques et des pollutions supplémentaires sur notre bassin régional, qui comporte déjà, sur votre commune, une centrale nucléaire vieillissante, ainsi que plusieurs entreprises classées "SEVESO 2" ? Notre région est-elle destinée à accueillir toutes les entreprises à risques, ou les poubelles industrielles que secrète notre société ? Devrons-nous encore entendre le tristement célèbre et lamentable : "Responsables mais pas coupables" ?!

Notre association n'a pas été créée par des activistes, ou des "écolos" irresponsables! Les 130 membres de notre association sont ouvriers, techniciens, agriculteurs, syndicalistes, enseignants, ingénieurs, professions libérales, ou retraités,  engagés de manière désintéressée dans la construction d'une société qui se doit d'être respectueuse de notre environnement, de notre santé et celle des générations futures, dont nous devons être les garants.

" Le  devoir de chacun consiste à œuvrer pour devenir de bons ancêtres"!

Espérant que le présent dossier vous permette de prendre conscience de l'enjeu et de la gravité de la décision du conseil municipal, dont vous êtes membre,

Je vous prie d'agréer, Madame la Conseillère, l'expression de mes sentiments distingués.

 

p/o  Madeleine CHATARD-LECULIER
Présidente SDN-BUGEY  

 

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Survol de la centrale nucléaire du Bugey: le procès devant le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse

Pourquoi croire les autorités (de droite comme de gauche) lorsqu'elles affirment la main sur le coeur que l'industrie nucléaire est sûr ?

Alors qu'un simple parapentiste est capable de survoler les réacteurs nucléaires en déposant un fumigène sur le toit du réacteur n°3 de Bugey par exemple !

En quoi une loi interdisant le survol empêcherait un-e individu-e de s'écraser volontairement ou non sur un des réacteurs de Bugey ou d'ailleurs ?

Pourquoi avoir à la différence de l'Allemagne supprimer les scénarios de chute d'un avion sur une centrale nucléaire française ?

Les citoyens sont en droit de se demander s'ils ne seraient pas devenus tous des cobayes aux yeux de cette industrie qui "improvise depuis plus de 40 ans"…

LE NUCLEAIRE SUR N'EXISTE PAS !
SAUF DANS LES DIVIDENDES DES ACTIONNAIRES d'EDF et AREVA (entre autre)

France 3 / 6/02/2013

L'action commando de Greenpeace menée en mai 2012 à la centrale nucléaire du Bugey, dans l'Ain, devait être jugée le 17 octobre dernier devant le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse. Le procès des deux militants a été renvoyé au 06 février 2013.

Le 02 mai 2012, un engin ultra léger motorisé (ULM) piloté par un militant allemand de Greenpeace, avait survolé la centrale nucléaire de Bugey et déposé un fumigène dans le périmètre de l'installation. (voir la vidéo ci-dessous). Le pilote avait été interpellé dans l'enceinte de la centrale du Bugey où il s'était posé en urgence. Auparavant, il avait lancé un fumigène sur le toit d'un réacteur. 

Une peine de six mois de prison avec sursis a été requise cet après-midi (06 fev.) devant le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse à l'encontre de ce militant allemand de Greenpeace. Le procès s'est déroulé en l'absence de ce dernier. Poursuivi pour "survol volontaire par le pilote d'un aéronef d'une zone interdite", il encourait un an d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende.

Un autre militant de l'organisation écologiste, un Français de 33 ans, était également poursuivi pour "complicité". Au moment des faits, il avait été appréhendé lorsqu'il s'était présenté à la porte de la centrale pour "prévenir la sécurité". La relaxe a été requise à son encontre.

Le jugement a été mis en délibéré au 27 mars prochain.


Le monde / 6/02/2013

Le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse a requis, mercredi 6 février, six mois de prison à l'encontre d'un militant allemand de Greenpeace, poursuivi pour avoir survolé en paramoteur la centrale nucléaire du Bugey, dans l'Ain le 2 mai 2012. Le procès s'est déroulé en l'absence du principal accusé, Kai Emmanuel Von Stietencron, un médecin de 29 ans, retenu dans son pays pour des raisons professionnelles. Poursuivi pour "survol volontaire par le pilote d'un aéronef d'une zone interdite", il encourait un an d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende. Le jugement a été mis en délibéré au 27 mars.

Un autre militant de l'organisation écologiste, Jonathan Palais, a comparu également, poursuivi pour "complicité" du même délit. Ce Français de 33 ans encourait la même peine, mais la relaxe a été requise. "Il n'y a dans le dossier aucun indice matériel ou témoignage qui puisse permettre de lui attribuer un rôle actif d'aide ou d'assistance" a ainsi affirmé le représentant du parquet, François Blanc.

"LE SURVOL ÉTAIT INTERDIT"

M. Von Stietencron avait été interpellé dans l'enceinte de la centrale, où il avait dû se poser en urgence après qu'une des ailes de son parapente se fut brutalement repliée au passage d'une des cheminées d'extraction de vapeur d'eau de la centrale. Auparavant, il avait lancé un fumigène sur le toit d'un réacteur. Jonathan Palais avait lui été appréhendé lorsqu'il s'était présenté à la porte de la centrale pour "prévenir la sécurité".

En ce qui concerne les faits reprochés à M. Von Stietencron, le débat a surtout porté sur l'arrêté de 2002 interdisant le survol des centrales nucléaires, dont celle du Bugey. Aux arguments d'Alexandre Faro, avocat de la défense plaidant la nullité de ce décret temporaire qui ne comporte "aucune indication sur son terme ni sur ses motivations", a répondu une longue plaidoirie d'Emmanuel Tordjman, avocat d'EDF, partie civile, pour qui ce texte est "parfaitement légal" et fonde le délit. "Le survol était interdit", a pour sa part assuré le procureur Blanc, demandant au tribunal de déclarer M. Von Stietencron coupable et de le condamner à six mois de prison avec sursis.


survol-greenpeace-bugey

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