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Le collectif « Bure Zone Libre » appelle au Boycott du débat public sur CIGEO !

Le collectif "Bure Zone Libre" appelle au boycott du débat public sur CIGEO qui se tiendra du 15 mai au 15 octobre.

 

Cigeo c'est quoi ?

Un projet ANDRA (Agence Nationale pour la gestion des déchets radioactifs) . Un démentiel projet d'enfouissement de déchets radioactifs haute et moyenne activités à vie longue (a peine 4% du volume total des déchets qui contient 99% de la radioactivité ! ), un terminal ferroviaire pour 100 000 wagons CASTOR (estimation andra), un site de stockage en surface, une usine (et ses cheminées !) pour la préparation des "colis", des puits gigantesques pour l'aération du souterrain de 15km² prévu pour recevoir les rebuts de la folie nucléaire !

 

Pour nous ce sont des pollutions radioactives "autorisées" , des risques nucléaires majeurs (accidents, fuites, etc…), la nucléarisation de la région qui ira de paire avec sa militarisation, la disparition de terres agricoles, une forêt rasée, en résumé la condamnation définitive de toute une région, tout ça pour permettre à l'industrie nucléaire de se pérenniser en se débarassant de son fardeau : ses déchets.

 

Pourquoi ?

Selon les nucléocrates, pour protéger les générations futures, par principe de précaution… alors que la France continue tête baissée dans le nucléaire, allant même jusqu'à exporter des EPR en Inde, du mox au Japon, etc…  ou même faire la guerre au Mali !

 Cyniques foutaises ! 

 

Par quels moyens ?

En s'implantant dans une région peu peuplée, sinistrée économiquement,  grâce aux mensonges (laboratoire, géothermie, géologie, etc…) et au fric, beaucoup de fric ! Des centaines de millions d'euros, il n'en fallait pas plus pour endormir les institutions locales (mairies, conseil général, codecom, etc), tenues essentiellement par ces élus qui ne voient pas plus loin que leurs petits mandats, tout ça sous pression des institutions d'état comme les préfectures de Meuse ou Haute-Marne, les ministères concernés (écologie, industrie) qu'ils soient couleur bleue, rose ou verte et le tout avec le cautionnement de l'ASN, de l'IRSN,de l' HCTISN (Haut Comité pour la Transparence et l'Information sur la Sureté Nucléaire), de l'OPECST (Office Parlementaire d’Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques), de la CNE (Commission Nationale d'Evaluation), autant d'acronymes qui ne reflètent pas l'indépendance sur le sujet… 

Quel beau tableau !

 

Quand Mme Voynet, ministre verte a préféré signé le décret autorisant le labo de Bure contre un moratoire sur l'EPR de Flamanville plutôt que démissionner, elle a porté l'estocade à l'écologie politique traditionelle mais elle a surtout tracé un boulevard à l'industrie nucléaire pour se débarasser de ses déchets !

Dès 1994, les opposants annoncaient qu'accepter le labo, c'était accepter la poubelle nucléaire ! Une triste réalité que le lobby nucléaire veut aujourd'hui nous imposer!

 

Le débat public proposé ici, n'est qu'une formalité administrative permettant le dépot de la DAC (demande d'autorisation de création) de 2015. Nous savons déjà et ce depuis longtemps, que tout est truqué, magouillé ! L'histoire du nucléaire s'est construite sur ce modèle, pourquoi y dérogerai t-elle ?

 

Nous ne participerons donc pas à ce débat public et réclamons :

– l'annulation du débat public cigéo

– l'abandon du projet d'enfouisssement des déchets nucléaires HA-MA/VL, ici à Bure et ailleurs,

– la fin des recherches du laboratoire de Bure,

– l'arrêt immédiat du nucléaire,

– un autre avenir pour le territoire et les générations futures,

– le droit à rester maîtres de nos vies.

 

Nous invitons donc tous nos sympathisants, tous les antinucléaires qui refusent la concertation des nucléocrates, à se rendre à Bure le jeudi 23 mai 2013 de 18 heures à 22 heures pour exprimer notre refus catégorique du projet CIGEO, du nucléaire et de son monde devant la salle des fêtes de Bure, où se tiendra donc la 1ère réunion de débat public.

 

Un stand d'information sera mis en place à destination des populations locales. 

 

Un hébergement est possible à la Maison de Bure (dortoir ou tente)

Un repas simple mais chaud sera proposé à prix libre. 

 

Pour toute info complémentaire : 

03.29.45.41.77 ou leherissonvengeur(at)gmail(point)com

 

Les autres dates de mobilisation :

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Stockage de déchets radioactifs à Bure : Assignation de l’Andra pour faute

Des associations opposées au projet de tombeau de déchets radioactifs à Bure (est de la France) devaient assigner mardi devant la justice l'agence en charge du programme pour avoir délibérément dissimulé l'intérêt de la ressource géothermique du lieu afin d'imposer une installation nucléaire.

L'assignation de l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) en responsabilité pour faute sera déposée aujourd'hui devant le Tribunal de Grande Instance de Nanterre , a affirmé à l'AFP Marie Frachisse, juriste au sein du réseau Sortir du Nucléaire.

Cette démarche intervient à quinze jours de l'ouverture du débat public autour du projet de Centre industriel de stockage géologique (Cigéo) prévu à la limite de la Meuse et de la Haute-Marne. Sa mise en service est prévue en 2025, si l'Autorité de sûreté nucléaire donne un avis favorable.

Il s'agit de confier à la roche, pour des dizaines de milliers d'années, le confinement de 3% du volume total des déchets radioactifs produits en France, qui concentrent à eux seuls plus de 99% de la radioactivité. Des projets similaires sont en cours en Finlande et en Suède.

Alors que la France doit changer d'urgence de modèle énergétique, l'Andra a choisi de dissimuler une ressource en énergie renouvelable pour imposer une installation nucléaire qui risque de contaminer toute une région, écrivent dans un communiqué Sortir du nucléaire, BureStop55, Mirabel Lorraine Nature Environnement, Les Habitants Vigilants du canton de Gondrecourt-le-Château, Cedra52 et Asodedra.

Selon elles, après avoir effectué un forage profond en 2008, l'Agence n'a pas respecté les règles de l'art lors du forage et a notamment omis de dire qu'il existe un potentiel géothermique d'une épaisseur exceptionnelle à l'aplomb de Bure.

L'Andra a rejeté mardi ces accusations, réaffirmant dans un communiqué qu'il n'existe pas de ressource géothermique présentant un caractère exceptionnel dans la zone qu'elle étudie pour l'implantation du centre de stockage géologique.

Elle assure également avoir fait appel aux techniques usuelles pour le forage, que l'analyse des mesures a été faite avec les techniques les plus sophistiquées, et que les études se sont déroulées en toute transparence.

L'assignation ne devrait pas avoir d'effet direct sur le débat public, a précisé Marie Frachisse. Il s'agit d'une procédure indépendante mais nous espérons que la Commission du débat public en tiendra compte, a-t-elle ajouté.

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L’arnaque ITER : On nous promet le soleil, mais on nous vend (très cher) la lune !

Iter : Un budget en ébullition

La facture d’Iter avoisine désormais 15 milliards d’euros, sur fond de critiques croissantes.

 

 

 

Le projet du réacteur thermonucléaire d’expérimentation internationale (Iter, en anglais) doit étudier s’il est techniquement possible d’utiliser la fusion nucléaire comme source d’énergie.

 

 

À terme, la filière fournirait de l’électricité en reproduisant la réaction qui se déroule au cœur du Soleil. Projet international signé en 2006, Iter semble aujourd’hui surtout promettre la Lune pour un coût faramineux.
Cahier des charges : le réacteur devra confiner pendant cinq minutes un plasma d’atomes de tritium et de deutérium chauffé à 200 millions de degrés.
Au prix d’une dépense énergétique initiale considérable (chauffage et création d’une « enveloppe » magnétique de confinement) que la réaction thermonucléaire doit théoriquement compenser. En régime industriel (pas avant 2060), la fusion « produira », selon ses chantres, une énergie « inépuisable, propre et bon marché ».

L’intérêt s’est un peu accru après la catastrophe de Fukushima : la filière fusion ne fait pas peser de risques aussi considérables que la fission atomique actuellement exploitée dans quelque 440 réacteurs nucléaires dans le monde. Iter présente cependant des risques avec le tritium – diffusion dans l’environnement (il est radioactif) ou détournement (il entre dans la composition des bombes thermonucléaires).
Cependant, la grande incertitude concerne la faisabilité même de l’expérimentation..

À supposer qu’Iter parvienne à son objectif, plusieurs physiciens doutent, entre autres, qu’il soit possible de contrôler un jour les brutales instabilités dont le plasma est spontanément le siège.

Et, d’ores et déjà,le budget d’Iter (qui ne produira pas un kilowattheure d’électricité) est passé à 15 milliards d’euros environ, soit un triplement de l’estimation initiale de 5 milliards d’euros. « Nous ne sommes pas parvenus à empêcher le Parlement européen de voter une rallonge », indique l’eurodéputé MoDem (et ex-Verts) Jean-Luc Bennahmias, qui suit le dossier.
L’Union, qui a soutenu l’implantation du projet à Cadarache, est très lourdement engagée, en charge de 45,5 % du financement  [1]. Et la préoccupation monte de voir le gouffre Iter assécher les fonds de recherche pour l’énergie, pour un résultat très incertain et éloigné, quand d’autres filières, comme les renouvelables, sont bien plus prometteuses et à court terme.

 

 

[1] Les autres pays (Chine, Corée du Sud, États-Unis, Inde, Japon, Russie) participent à hauteur de 9,1 % chacun.

 

 

 

 



1/ Qu'est ce que l'ITER ?

Iter est un réacteur expérimental qui tente de maîtriser la fusion nucléaire, en créant pendant quelques minutes la réaction qui a lieu au cœur du soleil.

iter n'est pas une solution a la crise energetique

Qui participe à ce projet ?
Plusieurs pays participent à ce projet : l'Union Européenne, la Russie, les Etats-Unis, le Japon, la Chine, la Corée du Sud et l'Inde.

Où ITER va-t-il être implanté ?

ITER projet experimental a cadarache
Iter va être implanté en France, à Cadarache, dans les bouches du Rhône, à partir de 2008.

Combien ça coûte ?
La France paye 20% du budget total qui s'élève à 10 milliards d'euros sur 30 ans. La fusion bénéficie donc d'une large priorité budgétaire, sans qu'on soit certain qu'un jour, on parviendra à produire de l'électricité avec cette réaction.

2/ ITER, projet coûteux et incertain

Iter est le programme le plus coûteux qui ait jamais été lancé à part la Station Spaciale Internationale. D'ici 5 ans, l'Union Européenne va investir 389 millions d'euros par an pour ce projet, à comparer avec les 168 millions d'euros par an envisagés pour les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique.

L'Union Européenne s'engage donc à financer en priorité ITER pendant 30 ans, laissant aux autres sources d'énergies qu'un demi budget à se partager. Et ce n'est que le début. Un rapport de 2002 du parlement allemand estime "qu'il faudra encore dépenser un total de 60 à 80 milliards sur une période de 50 ans avant qu'il soit envisageable de produire de l'énergie avec la fusion nucléaire".

Or, aucun scientifique ne peut affirmer qu'un jour, ITER permettra de produire de l'électricité. Les physiciens S.Balibar, Y.Pomeau et J. Preiner regrettent d'ailleurs que "la grande presse n'insiste guère (…) sur les énormes incertitudes qui pèsent encore sur la génération d'énergie commerciale à partir de la fusion".

3/ ITER, projet non écologique à bien des égards

Le site de Cadarache en France, où doit être implanté ITER, abrite déja des installations d'études civiles et militaires, des parcs d'entreposage de déchets radioactifs, des ateliers de traitement de matières radioactives, huit réacteurs de recherche. Le site présente pourtant un haut risque sismique, étant localisé sur la faille la plus active de France. Le danger est aggravé par la présence de plusieurs tonnes de plutonium, la plus redoutable des matières nucléaires. L'Autorité de Sûreté Nucléaire réclame d'ailleurs depuis des années la fermeture de plusieurs installations pour "tenue au séisme insuffisante".

Outre, le risque d'accident nucléaire, la construction d'ITER s'avère une catastrophe pour l'environnement local :

  • la venue de 300 convois exceptionnels nécessite d'élargir la route, en abattant des arbres et en démolissant des ponts à travers plusieurs zones classées Natura 2000.

  • l'implantation des bâtiments amputera de 180 hectares une forêt domaniale. Le réacteur devant être enfoui, un vallon entier sera comblé

  • la ligne haute tension sera doublée pour fournir la puissance nécessaire aux expériences d'ITER

  • En période de fonctionnement, Iter provoquera des rejets de tritium radioactifs dans l'air et dans l'eau de la Durance. Le tritium est reconnu comme une substance cancérigène. Il pénètre dans l'être humain et dans d'autres animaux par l'aspiration, par l'absorption à travers la peau ou par l'ingestion.

  • Enfin, plus de 30 000 tonnes de déchets radioactifs seront générées par les expérimentations.
    En savoir plus sur le problème des déchets nucléaires

4/ La fusion nucléaire n'est pas la solution miracle à la crise énergétique

  • Si un jour l'homme parvient à maîtrise la fusion , ce sera trop tard de toute manière pour éviter le bouleversement climatique. On ne peut plus attendre 50 ans, voire 100 ans (et sans être certains du résultat !). D'autres solutions moins techno-scientifiques, permettraient de répondre plus rapidement : les mesures d'efficacité énergétiques et les énergies renouvelables par exemple.

  • La fusion reste réservée aux pays riches. Technologie de pointe, elle exige des investissements démesurés et un haut niveau de maîtrise. Elle ne sortira pas du cercle fermé des pays les plus industrialisés.

5/ Consommer mieux au lieu de produire plus

Le modèle énergétique actuel est basé sur une croissance infinie alors que les ressources sont limitées. Un collège d'experts démontre qu'il est possible de sortir de cette impasse. Il préconise une démarche en 3 volets :
– sobriété,
– efficacité,
-renouvelables.

La sobriété consiste à supprimer les gaspillages. L'efficacité permet de réduire les pertes en favorisant des solutions performantes (éclairage, électro-ménager, bâtiment…). Les renouvelables couvrent les besoins énergétiques ainsi maîtrisés, pour un investissement raisonnable.

Le scénario NégaWatt pour la France suit cette démarche. Il propose une série d'actions concrètes basées uniquement sur des techniques éprouvées et sans risque. D'ici à 2050, on pourrait ainsi économiser 64 % d'énergie, produire 71 % de l'énergie primaire avec les renouvelables, et diviser par 4 les émissions de gaz à effet de serre du secteur énergétique. Le recours au nucléaire deviendrait inutile vers 2040. Des études allemandes et suisses, notamment, parviennent à des conclusions similaires.
La condition impérative pour obtenir de tels résultats : appliquer dès maintenant les mesures préconisées.

En savoir plus sur les gestes du quotidiens pour éviter de gaspiller

Source : http://www.sortirdunucleaire.org/

 

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Défaillance d’un capteur de pression d’un groupe électrogène de secours du réacteur 4 de BUGEY

Défaillance-capteur-pression-groupe-électrogène-secours-réacteur4-BUGEY

Le 1er octobre 2012, l’exploitant de la centrale du Bugey a déclaré à l’ASN un événement significatif pour la sûreté portant sur la détection tardive de la défaillance d’un capteur de mesure de pression équipant un groupe électrogène de secours à moteur diesel du réacteur n° 4. Le Réseau "Sortir du nucléaire" a porté plainte.

Le site du Bugey abrite la centrale nucléaire exploitée par EDF dans le département de l’Ain, à 35 km à l’est de Lyon. Cette centrale nucléaire est constituée de 4 réacteurs à eau sous pression d’une puissance de 900 MW chacun.

Les réacteurs à eau pressurisée exploités par EDF sont équipés de deux groupes électrogènes de secours à moteur diesel qui sont utilisés en cas de perte des alimentations électriques normales. Ces groupes électrogènes de secours permettent d’assurer l’alimentation électrique nécessaire au fonctionnement des différents systèmes de sauvegarde. Ces matériels n’étant pas utilisés en fonctionnement normal, l’exploitant réalise des essais périodiques des groupes électrogènes de secours afin de contrôler régulièrement leurs performances.

Le 22 juin 2012, l’exploitant du Bugey a procédé au remplacement d’un capteur de mesure de pression d’un des deux groupes électrogènes de secours à moteur diesel du réacteur n° 4 car il présentait des grippages internes.

Le 26 juillet 2012, l’exploitant a réalisé l’essai périodique de bon fonctionnement de ce groupe électrogène. Au cours de l’essai, le groupe électrogène n’a pas démarré. Les expertises ont permis de déterminer que le dysfonctionnement trouvait son origine dans un défaut de serrage d’une vis lors du remplacement du capteur, réalisé le 22 juin 2012.

Cette défaillance, qui aurait pu avoir des conséquences graves en cas de perte des alimentations électriques normales, a été détectée tardivement parce qu’aucun contrôle n’a été réalisé immédiatement après l’intervention technique du 22 juin. De plus, l’exploitant a tardé à déclarer le problème à l’ASN puisque c’est seulement le 1er octobre, soit plus de deux mois après la découverte de la défaillance, qu’elle a été informée.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" a déposé une plainte le 24 avril 2013.

Téléchargez la plainte du réseau Sortir du nucléaire

Défaillance d’un capteur de pression d’un groupe électrogène de secours du réacteur 4

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Audience au tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse

Mercredi 15 mai            15:30
Lieu : Bourg-en-Bresse

15h30 au tribunal de Bourg-en-Bresse.

Audience relative au déchargement de gravats radioactifs par la centrale du Bugey

Le 15 mai à 15h30, sera examinée par le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse l’affaire du déchargement de gravats radioactifs par la centrale du Bugey.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" vous invite à assister à l’audience et vous donne rendez-vous au tribunal à 15h30, 4 rue du Palais à Bourg-en-Bresse .

Rappel des faits :

Bugey – Déchargement de gravats radioactifs dans une carrière La centrale nucléaire du Bugey est située à 19 kilomètres d’Ambérieu-en-Bugey et à 35 kilomètres à l’est de Lyon. Le site du Bugey abrite notamment un réacteur de la filière graphite-gaz en cours de démantèlement (réacteur n° 1).

Le 9 août 2011, un camion provenant de la centrale nucléaire du Bugey a déchargé des gravats radioactifs dans une carrière utilisée pour stocker des déchets non radioactifs.

Le Parquet de Bourg-en-Bresse a décidé d’engager des poursuites à l’encontre d’EDF et du directeur de la centrale du Bugey. L’audience aura lieu le 15 mai 2013, à 15h30, au tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse.

Pour en savoir plus, consultez notre Juriblog (SDN).

http://groupes.sortirdunucleaire.org/agenda/

 

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Encore un convoi de déchets radioactifs qui traverse Loyettes !

Sortir du nucléaire Bugey était présent le soir du 18 avril 2013 pour assister et dénoncer de nouveau la traversée du pont de Loyettes par un convoi de déchet nucléaire transportant encore un couvercle radioactif. Le rythme actuel semble être d'un couvercle tous les 15 jours.

En 1994, il a été détecté des défauts sur un des couvercle de cuves des réacteurs de Bugey. S'agissant de défauts génériques (c'est à dire communs à tous les couvercles de cuves de réacteurs), EDF a décidé de changer ces couvercles, soit 55 couvercles qui sont des déchets faiblement et moyennement radioactifs. Le premier couvercle (venant de Saint Laurent des Eaux) est arrivé au centre de stockage FMA de Soulaines le 29 juillet 2004.
Fin 2011, il y avait déjà 39 couvercles stockés à Soulaines, et il en restait 16 à la Base Chaude Opérationnelle du Tricastin (13 des réacteurs de 900 MWe et 3 des réacteurs de 1300 MWe), d'après l'inventaire 2012 des déchets radioactifs de l'ANDRA :
http://www.andra.fr/pages/fr/menu1/les-dechets-radioactifs/ou-sont-les-dechets-radioactifs-r-10.html

Nous avons eu connaissance d'un transport en 2012 et récemment de trois autres, ce qui fait qu'il resterait au plus 9 couvercles à transporter de Tricastin à Soulaines.

Ci-dessous, quelques photos faites le soir à Loyettes où nous étions 5 et où nous avons déployé la banderole "Stop Bugey / Le nucléaire c'est fini".

Contrairement au 5 avril, le personnel d'EDF ne nous a pas agressé et les gendarmes ont été courtois. La banderole est donc restée déployée pendant plus d'une heure et nous avons pu discuter avec quelques personnes.

Nous avons aussi informer les familles avec enfants venues voir passer le gros convoi qu'il y a avait un risque à rester près du conteneur (si on est sur le trottoir vers le pont, le conteneur passe très lentement à un même pas un mètre des personnes sur le trottoir. Claude Cassé a pu mesurer la radioactivité avec l'appareil de SDN Bugey (cette fois, il n'a pas été agressé par les gros bras d'EDF), mais je n'ai pas noté la mesure. Il va nous la faire connaître prochainement.

A bientôt et peut-être à dans 15 jours, plus nombreux(ses) encore.
Merci à Next-Up et SDN 26-07 pour l'alerte.

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ACTION SDN BUGEY LOYETTES SAMEDI 13 AVRIL

Une fois par mois, l'association SDN Bugey poursuit des actions de sensibilisation et d'information aux différents ronds points autour de la centrale du Bugey.

Ce samedi matin 13 avril, une petite dizaine de militants occupait le rond point de Loyettes (côté Isère) avec des slogans portant entre autre sur les dangers liés

à la reprise du chantier de ICEDA (future poubelle nucléaire sur le site de la centrale).

Il y a quelques jours, SDN Bugey déposait son second recours au tribunal administratif de Lyon  contre la décision du conseil municipal de St-Vulbas, qui lors du conseil du 6 décembre permettait  la reprise des travaux de l'ICEDA.

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La centrale nucléaire du Bugey vulnérable aux inondations : EDF mise en demeure

Avec trois incidents relevés en fin d’année 2012 et notamment une fuite de tritium on savait déjà la sécurité du site perfectible. On sait désormais qu’en cas d’inondation, certains bâtiments de la centrale nucléaire du Bugey ne sont pas suffisamment protégés.

Par Jérémy El Mlaka et Laurent Burlet

Le 19 février 2013, l’Autorité du sûreté nucléaire (ASN) a mis EDF en demeure de réaliser des travaux pour limiter le risque d’infiltration d’eau dans ses installations situées sur la commune de Saint-Vulbas (Ain). La proximité de plusieurs courts d’eau (le Rhône, l’Ain, le Fier) et de barrages anciens, renforçant les risques d’inondation.

C’est ce qu’à découvert il y a une dizaine de jours, Bernard Laponche, physicien et membre du parti Europe Ecologie/Les Verts (EELV), sur le site Internet de l’ASN. On peut lire :

« EDF est mise en demeure de réaliser d’ici au 15 mai 2013 les travaux permettant de protéger le bâtiment combustible du réacteur n°5 et le local diesel de la voie B du réacteur n°3 de la centrale nucléaire du Bugey vis-à-vis du risque d’inondation externe induite par un séisme ».

Des travaux qui devaient être effectués avant le 31 décembre

Ces travaux, EDF aurait dû les effectuer avant le 31 décembre 2012, déjà sur injonction de l’ASN, comme l’a expliqué au Dauphiné Libéré Grégoire Deyirmendjian, chef de la division régionale Rhône-Alpes de l’Autorité de sûreté nucléaire  :

« C’est la première fois qu’une échéance de prescription n’est pas respectée. Au lendemain du 15 mai, l’ASN sera sur place pour vérifier la réalisation des travaux ».

EDF dément faire de l’obstruction et assure avoir déposé un dossier à l’ASN pour effectuer ces travaux qui impliquent une modification de l’installation.

Lors de l’examen des centrales françaises, suite à l’accident nucléaire de Fukushima, l’ASN s’était déclarée favorable à la poursuite de l’exploitation du réacteur n°2 de la centrale pour 10 ans supplémentaires. Tout en assortissant cette poursuite de la réalisation de certains travaux destinés à améliorer la sécurité du site.

Dans un communiqué, le parti EELV a fait part de son indignation :

« La discrétion observée sur une information de cette importance montre une fois de plus la volonté d’EDF de tenir le public à l’écart des réels risques liés au nucléaire. (…) Or elle n’a toujours pas engagé les travaux de mise en sécurité indispensables dans ses centrales vieillissantes. »

Bugey : la deuxième plus vieille centrale française

Les réacteurs de la centrale nucléaire du Bugey sont en fonction depuis plus 30 ans, ce qui fait d’elle la 2ème plus vieille centrale française, juste après Fessenheim. Pour l’ONG Greenpeace, mobilisée pour une fermeture pure et simple de la centrale, les risques d’inondation ne sont pas négligeables et le barrage de Vouglans pose plus spécialement problème :

« Ces ouvrages ne permettent pas de protéger le site contre une crue millénale du Rhône majorée de 15% combinée à la rupture du barrage de Vouglans.

L’ASN ne mentionne aucune protection à l’ouest du site. Cette zone est pourtant clairement exposée à l’arrivée des eaux de l’Ain en cas de rupture de barrage. (…) En cas de rupture brusque et imprévue du barrage de Vouglans, la vague atteindrait le point kilométrique 10, situé au sud de la centrale, en 5 heures trente et la surélévation maximale du plan d’eau initial serait d’environ 9 mètres ».

Une commission locale d’information (CLI) est prévue pour le 12 avril. Ce sera sans doute l’occasion pour les élus et les associations de demander des comptes sur ces travaux que la direction de la centrale nucléaire est censée avoir démarrer.

Source : http://www.rue89lyon.fr/2013/04/02/centrale-nucleaire-bugey-vulnerable-inondations-edf-mis-demeure-par-lasn/

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Centrale nucléaire du Bugey : trois incidents en quelques jours

Trois événements qui se sont produits à la centrale nucléaire du Bugey (Ain) en octobre ont fait l’objet d’une déclaration de niveau 1 auprès de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Le dernier incident en date, de niveau 0, remonte quant à lui au 17 novembre. Cela faisait des mois que la centrale n’avait pas connu une telle actualité. Que faut-il en penser, interroge Le Dauphiné Libéré ? La centrale vieillit-elle mal ?

Selon Grégoire Deyirmendjian, directeur Rhône-Alpes de l’ASN, ce n’est pas quelque chose de « fondamentalement anormal. » Il ajoute :

« L’échelle internationale de classement des événements nucléaires comporte 7 niveaux. Fukushima a été classé au niveau 7. Des événements de niveau 0, nous en avons environ 1 000 par an. Au niveau 1, on parle d’anomalie. C ‘est un écart sans conséquence sur la radioprotection et l’environnement. »

L’association Sortir du Nucléaire Bugey compte avoir une réponse au sujet d’un incident qui remonte à un an. Il s’agit d’un niveau de tritium supérieur à la normale constaté dans le sous-sol de la centrale et déclaré le 15 octobre à l’ASN. « À la demande de l’ASN, la centrale doit déterminer l’origine de la fuite de tritium. Elle ne l’a toujours pas fait à notre connaissance » annonce Alain Cuny, membre de Sortir du Nucléaire Bugey. Ce qui inquiète les militants anti-nucléaire, c’est l’approche « peu rassurante » de cette fuite :

« Les autres incidents du mois d’octobre n’ont pas un caractère de dangerosité énorme. Ce qui est inquiétant, c’est que l’ASN a mis en demeure EDF d’identifier cette fuite et que cela n’est pas encore fait. Quid si d’autres incidents, plus graves, devaient se produire ? »

A lire sur ledauphine.com

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Audience EDF reportée – Déchargement de gravats radioactifs dans une carrière

EDF a fait reporter l'audience prévue le 3 avril 2013 au tribunal de Bourg en Bresse. Examen par le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse de l'affaire du déchargement de gravats radioactifs par la centrale du Bugey en 2011.

Le Parquet de Bourg-en-Bresse a décidé d’engager des poursuites à l'encontre d'EDF et du directeur de la centrale du Bugey. L’audience aura lieu le 3 avril 2013, à 15h30, au tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse.

Rappel des faits :

Le 9 août 2011, un camion provenant de la centrale nucléaire du Bugey a déchargé des gravats présentant des traces de radioactivité dans une carrière utilisée pour stocker des déchets non radioactifs. Le Réseau "Sortir du nucléaire" a déposé une plainte.

La centrale nucléaire du Bugey est implantée au cœur de la région du Bugey, sur la commune de Saint-Vulbas (Ain), à 19 kilomètres d’Ambérieu-en-Bugey et à 35 kilomètres à l’est de Lyon. Le site du Bugey abrite notamment un réacteur de la filière graphite-gaz en cours de démantèlement (réacteur n° 1).

Le 9 août 2011, la centrale nucléaire du Bugey a procédé à l’évacuation d’une benne de gravats considérés comme des déchets conventionnels vers une carrière régulièrement utilisée par EDF et autorisée à recevoir ces matériaux.

Le camion a été contrôlé à la sortie de la centrale pour vérifier l’absence de radioactivité et pour confirmer le caractère conventionnel de son chargement. La présence de radioactivité a été détectée, mais le signal sonore et la barrière empêchant la sortie des véhicules ne fonctionnaient pas. Seul un gyrophare s’est déclenché, mais n’a pas été repéré immédiatement.

Quelques minutes après la sortie du camion, la direction de la centrale a identifié le problème. Cependant, le conducteur du camion n’a pas pu être prévenu avant d’avoir déchargé.

Le service radioprotection du site s’est rendu sur place et a établi une cartographie radiologique. Au point de contamination le plus élevé, le niveau de radioactivité était environ 3 fois supérieur au niveau naturel observé sur le site. EDF a procédé à la récupération du chargement le 10 août pour le réacheminer sur le site du Bugey.

L’ASN a conduit une inspection le 11 août afin de comprendre les circonstances de cet incident et vérifier que l’ensemble du chargement avait été récupéré par EDF. Il en résulte notamment que les gravats qui sont sortis du site le 9 août sont issus du chantier du réacteur n° 1 situé dans le local « HM 504 » qui n’est ni une zone réglementée au titre de la radioprotection, ni une zone à déchets conventionnels. Les inspecteurs de l’ASN ont constaté que ce local présentait deux sources de contamination radioactive : un regard de collecte des eaux perdues ainsi qu’une cuve et divers matériels placés sur rétention.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" a porté plainte pour ces graves défaillances le 26 juin 2012. Le Parquet de Bourg-en-Bresse a décidé d’engager des poursuites. L’affaire devait être examinée le 3 avril 2013, par le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse. Suite à une demande de renvoi de l’avocat d’EDF, l’audience sera reportée à une date ultérieure.

Visualiser la plainte de SDN : http://groupes.sortirdunucleaire.org/IMG/pdf/Plainte_de_finitive_PDF.pdf

 

 

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